Réforme assurance-chômage : CFTC veut attaquer décret confirmé par Attal, CGT au Conseil d’État

Réforme de l'assurance-chômage : la CFTC a "la volonté" d'attaquer le décret confirmé par Gabriel Attal, "mais il faut y aller avec des billes"
          Alors que la CGT a déjà annoncé qu'elle allait recourir au Conseil d'État pour empêcher la publication du décret de réforme de l'assurance-chômage au 1er juillet, confirmé jeudi par le Premier ministre, la CFTC attend de voir si c'est "jouable".

La CGT a déclaré qu’elle envisageait de saisir le Conseil d’État afin de bloquer la publication du décret sur la réforme de l’assurance-chômage prévue pour le 1er juillet, comme l’a confirmé le Premier ministre jeudi. De son côté, la CFTC préfère attendre avant de se prononcer sur la faisabilité de cette démarche.

La CFTC envisage d’attaquer le décret réformant l’assurance-chômage devant le Conseil d’État

La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) pourrait suivre l’exemple de la CGT et contester devant le Conseil d’État le décret réformant l’assurance-chômage. Cyril Chabanier, président de la CFTC, a déclaré que leur position n’était pas encore définitive. Il a exprimé la volonté d’agir, mais a souligné qu’ils devaient disposer des arguments nécessaires pour le faire.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Gabriel Attal a confirmé que ce décret serait pris avant le 1er juillet, en pleine campagne pour les législatives anticipées. Denis Gravouil, membre du bureau confédéral de la CGT, avait annoncé sur franceinfo que la CGT envisageait également de recourir au Conseil d’État.

« Durcir les conditions d’accès au chômage n’a jamais favorisé le retour à l’emploi »

Selon le président de la CFTC, il n’est pas simple de trouver des failles uniquement juridiques à ce stade, ce qui les pousse à poursuivre leur réflexion. Il insiste sur la nécessité d’avoir des arguments juridiques solides pour contester le décret devant le Conseil d’État.

Il souligne également que durcir les conditions d’accès au chômage ou réduire la durée des allocations n’a jamais conduit à un retour à l’emploi, des chiffres le démontrent. Au contraire, affirme-t-il, cela a eu un effet inverse sur la situation des demandeurs d’emploi.

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