Réécrire les normes : trop nombreuses et inapplicables, selon le chef Thierry Marx. Comment simplifier la réglementation ?

"Normes" : trop nombreuses, elles ne sont plus sous contrôle et deviennent inapplicables, il faut réécrire des textes, d'après le chef Thierry Marx
          Il a été beaucoup question des normes durant la crise paysanne. Celles imposées par la France sont-elles trop contraignantes ? Comment sortir de cette spirale administrative sans fin ?

La crise paysanne a suscité de nombreuses discussions concernant les normes imposées par la France. Est-ce que ces réglementations sont trop strictes pour les agriculteurs ? Comment trouver une solution pour alléger cette lourde charge administrative qui semble sans fin ? Ces questions ont été au cœur des débats pendant cette période difficile pour le monde agricole.

Le fardeau des normes administratives en France

De nombreux secteurs professionnels en France se plaignent de la lourdeur des contraintes administratives qui pèsent sur eux. Les normes imposées, tant au niveau national que par la Commission européenne de Bruxelles, représentent un véritable casse-tête pour les chefs d’entreprise. Les agriculteurs, qui jouent un rôle essentiel dans l’alimentation du pays, ont fait de la lutte contre ces normes l’une de leurs priorités, en plus de réclamer une rémunération juste face à la crise qu’ils traversent actuellement. Le secteur de la restauration est également touché par cette dictature des normes.

Thierry Marx, chef étoilé, explique que cette accumulation de normes correspond à ce qu’il appelle une « stratégie du parapluie » : « On se protège, on se re-reprotège, on se sur-protège jusqu’à obtenir un bouclier qui accumule des normes inapplicables et même plus contrôlées. Par exemple, la norme régissant les débits de boissons date de l’époque de Napoléon 1er ! Tout cela est devenu empirique et entrave le développement des entreprises. »

Une accumulation de normes devenue absurde

Les restaurateurs passent de nombreuses heures à tenter de naviguer dans les méandres administratifs, se voyant renvoyer d’un formulaire à un autre par l’administration. Bien sûr, certaines normes sont nécessaires pour assurer la sécurité et la confiance des consommateurs. Thierry Marx le reconnaît, mais il souligne qu’« une succession de normes qui s’annulent mutuellement, pour ensuite en introduire de nouvelles, n’a plus de sens ». Pour illustrer son propos sur la norme des débits de boissons, il mentionne l’exigence de présenter en vitrine derrière le comptoir toutes les mini-bouteilles des alcools vendus dans l’établissement, une mesure qui s’avère peu utile.

« Avec cette accumulation de normes, plus rien ne marche », déplore le chef, ajoutant : « Il y a désormais un fossé à combler et il est nécessaire de réécrire des textes qui regardent vers l’avenir, et non vers le passé. »

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