L’entreprise possédant ces deux marques destinées aux enfants a été accordée une période d’observation de six mois, qui prendra fin le 16 septembre. Au cours de cette période, l’entreprise pourra évaluer et analyser les performances de ses marques sur le marché, afin de prendre des décisions stratégiques pour l’avenir. Cette période d’observation permettra également à l’entreprise de surveiller de près les tendances du marché et d’identifier d’éventuelles opportunités de croissance. En somme, cette période de six mois sera cruciale pour l’entreprise afin de consolider sa position sur le marché des marques pour enfants.
Générale pour l’Enfant placée en redressement judiciaire
La société Générale pour l’Enfant (GPE), qui est la maison mère des marques pour enfants Du Pareil au Même (DPAM) et Sergent Major, a été placée en redressement judiciaire le 14 mars. Cette décision a été confirmée par une décision de justice consultée le 20 mars par l’AFP, faisant écho à une information de La Correspondance de l’enseigne. GPE avait annoncé sa cessation de paiements le 6 mars et bénéficie d’une période d’observation de six mois, jusqu’au 16 septembre, selon la décision du tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Difficultés financières pour les marques pour enfants
En juin dernier, la direction de GPE avait informé l’AFP du placement en redressement judiciaire de l’enseigne DPAM, tandis que Sergent Major avait été placé en procédure de sauvegarde. Sergent Major a finalement également été placé en redressement judiciaire en décembre, selon le tribunal de commerce. Le groupe avait alors évoqué l’impact des crises sociales, de la pandémie de Covid-19, de la crise énergétique et de l’inflation sur ses activités.
Crise dans le secteur du prêt-à-porter
L’ensemble du secteur du prêt-à-porter, comprenant des marques telles que Camaïeu, Kookaï, Naf Naf, Gap France, Don’t Call me Jennyfer, André, San Marina, Minelli, Pimkie, Comptoir des Cotonniers, DPAM, Sergent Major, Princesse Tam Tam, Kaporal, IKKS, est confronté à une crise importante depuis plus d’un an. Cette crise a entraîné la disparition de certaines marques, comme Camaïeu en septembre 2022, avec le licenciement de 2 100 salariés, marquant profondément les esprits.
