Redressement judiciaire d’Ascométal : un seul repreneur en lice pour éviter la catastrophe

Redressement judiciaire d'Ascométal : un seul repreneur encore en lice pour éviter une "catastrophe"
          Le tribunal judiciaire de Strasbourg doit rendre sa décision vendredi. Les 800 salariés de l'entreprise sidérurgique ne peuvent plus compter que sur un seul potentiel repreneur.

Le verdict du tribunal judiciaire de Strasbourg est attendu pour vendredi. Les 800 employés de la société sidérurgique n’ont plus qu’une seule possibilité de repreneur sur qui compter.

L’avenir d’Ascométal entre les mains de la justice

L’attente touche à sa fin pour les 800 salariés d’Ascométal, avec le tribunal judiciaire de Strasbourg qui se penche sur le sort du groupe sidérurgique spécialisé dans les aciers spéciaux. Placé en redressement judiciaire depuis mars, le groupe se retrouve dans une situation délicate.

Le tribunal de commerce de Strasbourg doit rendre sa décision concernant les offres de reprise des sites situés dans le Nord, en Lorraine et dans la Loire. Malheureusement, deux potentiels repreneurs se sont retirés, laissant le fonds d’investissement Greybull comme unique acteur autour de la table des négociations.

L’offre de Greybull permettrait de sauver 750 emplois, mais elle est conditionnée à des financements publics, notamment un prêt de 60 millions d’euros de la part de l’État. Les discussions sont en cours concernant ces financements, et Greybull semble désormais en position de force, exigeant davantage de garanties de la part de l’État.

Les syndicats s’inquiètent de la situation, soulignant l’urgence de la situation financière d’Ascométal. Certains évoquent même la possibilité d’une nationalisation temporaire pour éviter une liquidation. Le tribunal devra prendre une décision cruciale, qui pourrait éviter une catastrophe sociale.

Ascometal détient une aciérie à Hagondange ainsi que trois sites d’usinage et de parachèvement, répartis à Custines, Saint-Étienne et Leffrinckoucke. La décision du tribunal de commerce de Strasbourg pourrait sceller le destin de ces sites et de leurs salariés.

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