Les circonstances entourant la mort tragique de Nahel, un adolescent de 17 ans abattu par un policier d’une balle dans la poitrine, suscitent encore de nombreuses interrogations, près d’un an après les faits. Pour tenter de faire la lumière sur cette affaire, une journée de reconstitution s’est tenue à Nanterre le dimanche 5 mai. Cette démarche avait pour objectif de lever le voile sur les zones d’ombre et de permettre aux autorités de mieux comprendre les événements qui ont conduit à cette issue fatale.
Reconstitution à Nanterre pour l’enquête sur la mort de Nahel
Le dimanche 5 mai à Nanterre (Hauts-de-Seine), magistrats, avocats et témoins se sont réunis pour reconstituer les dernières minutes ayant conduit à la mort de Nahel, un jeune de 17 ans. Selon les premiers éléments de l’enquête, il a été contrôlé par des policiers à moto à 7h55 alors qu’il circulait sur une voie de bus, déclenchant une course-poursuite.
À 8h15, les policiers ont rattrapé Nahel sur un rond-point, armés, lui demandant d’arrêter son véhicule qui a poursuivi sa route. Un coup de feu a été tiré, touchant mortellement le conducteur. La mort de Nahel a déclenché des émeutes en France pendant quatre jours. La question de légitime défense ou d’intention volontaire est au cœur de cette reconstitution, en présence de sa famille et de sa mère.
