Punitions corporelles dans la culture populaire : les chansons joyeuses

Les chansons des "joyeuses" punitions corporelles
          Alors qu'une décision de justice invoque un "droit de correction" dans une affaire de violences familiales, revenons sur la manière dont la culture populaire a pu célébrer, avec le sourire, la fessée infligée aux enfants et aux femmes.

Suite à une décision de justice évoquant un « droit de correction » dans un cas de violences familiales, il est intéressant de se pencher sur la façon dont la société a parfois banalisé voire même célébré les châtiments corporels infligés aux enfants et aux femmes. Au fil des années, la fessée est devenue une pratique courante, parfois même justifiée et encouragée, au sein de certaines cultures populaires. Cette acceptation sociale de la violence éducative ordinaire pose question sur les normes et les valeurs véhiculées par notre société. Il est crucial de remettre en question ces pratiques éducatives traditionnelles et de promouvoir des méthodes plus respectueuses et bienveillantes envers les enfants et les femmes.

La fessée en chanson : une tradition musicale

La fessée, c’est censé être une expérience agréable, et la douleur qui en découle est parfois qualifiée de « chatouillement toute la journée ». On est loin des descriptions de punitions corporelles dramatiques de la comtesse de Ségur. En réalité, il s’agit ici de chansons pour enfants, comme celles présentes sur l’album de Pierre Chêne sorti en 2017. Ce disque nous montre comment on peut attraper une de ces fessées si sympathiques.

Les chansons évoquant la fessée

Dans le deuxième épisode de l’émission « Ces chansons qui font l’actu », diffusé ce week-end, on peut entendre des extraits de chansons célèbres évoquant le thème de la fessée, telles que :

– « Moi j’aime bien la fessée » de Pierre Chêne en 2017
– « Vaisselle cassée » de Pierre Perret en 1976
– « Mon frère » de Maxime Le Forestier en 1972
– « La Fessée » de Georges Brassens en 1966
– « Trois gifles et un baiser » des Mitoufle en 1964
– « Une bonne paire de claques » de Louis Massis en 1959
– « Une bonne paire de claques » de Mouloudji en 1976
– « Une bonne paire de claques » de Henri Salvador en 1959
– « Trois gifles et un baiser » des Mitoufle en 1964

Vous pouvez suivre l’actualité de cette chronique sur Twitter en suivant ce lien : https://twitter.com/BertrandDicale.

Et pour découvrir plus en profondeur les secrets d’écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, vous pouvez écouter le podcast « Derrière nos voix » sur ce lien : https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/derriere-nos-voix.

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