Projet mégabassines Puy-de-Dôme : FNSEA défend souveraineté alimentaire

Mégabassines dans le Puy-de-Dôme : sans elles, "ces exploitations n'auront d'autre choix que de s'agrandir ou de mettre la clé sous la porte", selon la FNSEA
          La présidente de la FNSEA du Puy-de-Dôme défend le projet de mégabassines dans le département : il faut selon elle "se doter de moyens qui sont aujourd'hui à notre portée" pour assurer la souveraineté alimentaire du pays.

Selon la présidente de la FNSEA du Puy-de-Dôme, il est primordial de soutenir le projet de construction de mégabassines dans le département. Pour elle, il est essentiel de prendre des mesures concrètes afin de garantir la souveraineté alimentaire de la nation. Elle estime que nous avons actuellement les moyens nécessaires pour mettre en place ces infrastructures, qui joueront un rôle crucial dans la sécurité alimentaire du pays.

Les agriculteurs manifestent contre la construction de retenues d’eau dans le Puy-de-Dôme

Sabine Tholoniat, présidente de la FNSEA 63, met en garde contre le risque d’agrandissement des exploitations agricoles ou de leur fermeture. En effet, des manifestants se sont rassemblés pour une marche festive dans la plaine de la Limagne, en protestation contre la mise en place de deux grandes retenues d’eau de 32 hectares. Ces réservoirs permettraient à 36 exploitations d’irriguer leurs cultures en été en puisant de l’eau dans la rivière Allier l’hiver.

La présidente de la FNSEA 63 soutient ce projet, affirmant que les exploitations familiales locales ont besoin de dégager des cultures rentables, notamment le maïs. Les opposants, quant à eux, demandent une adaptation des cultures au changement climatique et critiquent la culture intensive du maïs, jugée trop consommatrice en eau en été. Sabine Tholoniat réfute cette idée en affirmant que le maïs ne consomme pas plus d’eau que le blé, soulignant la différence de saisonnalité entre les deux cultures.

« Un projet essentiel pour la souveraineté alimentaire »

La présidente de la FNSEA 63 insiste sur l’importance de la souveraineté alimentaire et de la nécessité de nourrir la population française. Selon elle, il est primordial de stocker de l’eau en hiver pour irriguer les cultures, en particulier le maïs destiné à l’alimentation des Français. Elle rappelle les chiffres du projet, qui représentent une pompe de seulement 0,12% du volume d’eau de l’Allier, soit la consommation annuelle de 46 000 habitants.

Sabine Tholoniat souligne que l’eau utilisée pour l’irrigation retourne ensuite dans l’environnement, participant ainsi à la production alimentaire. Elle considère donc ce projet comme vertueux pour faire face aux défis du changement climatique et assurer la sécurité alimentaire du pays.

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