Professeur des écoles incarcéré pour association terroriste en Seine-Saint-Denis

Seine-Saint-Denis : un professeur des écoles mis en examen et incarcéré pour association de malfaiteurs terroriste
          L'enseignant est soupçonné d'avoir traduit en français et diffusé des chants religieux faisant l'apologie du jihad.

Le professeur de Drancy a été inculpé et emprisonné pour sa participation présumée à une organisation terroriste.

Un enseignant de CP mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste

Un enseignant de CP à Drancy, en Seine-Saint-Denis, a été mis en examen le 16 février pour association de malfaiteurs terroriste dans le but de commettre des crimes, selon le parquet national antiterroriste cité par franceinfo le 26 février. Cette information a été confirmée par le Parisien. L’enseignant a été placé en détention provisoire.

Sofiane O., âgé de 26 ans, est soupçonné d’avoir traduit en français, chanté et produit au moins cinq « anasheeds » (chants religieux) faisant l’apologie du jihad, qu’il aurait ensuite transmis à des cadres de l’État islamique pour leur diffusion. Ces chants ont été retrouvés sur l’ordinateur du suspect lors d’une perquisition administrative en décembre. Des micros et des logiciels permettant d’enregistrer, de créer et de mixer de la musique ont également été découverts.

Le suspect ne projetait pas d’attentat

Aucun projet concret d’attentat n’a été découvert, selon une source proche de l’enquête. Cette source décrit le suspect comme étant fortement religieux depuis 2015, et comme étant connu des services de renseignement. Il s’agit d’un jeune père de famille séparé de la mère, retourné vivre chez ses parents, qui l’ont souvent entendu chanter, pensant qu’il récitait le Coran. L’enseignant est décrit comme étant assez immature, capable de regarder des dessins animés puis des vidéos de décapitation.

Lors de sa garde à vue, le suspect a affirmé être attaché à la République et fier d’avoir réussi le concours de professeur des écoles. Une enquête préliminaire avait été ouverte le 22 janvier dernier par le parquet national antiterroriste. Les investigations sont menées conjointement par la brigade criminelle de la police judiciaire et la direction générale de la sécurité intérieure, selon le parquet antiterroriste.

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