Production de bouteilles Perrier ralentie: fermeture puits et contamination. Y aura-t-il de l’eau cet été? Reportage à Vergèze.

Gard : la production de bouteilles de Perrier ralentie après la fermeture de puits ?
          Y aura-t-il de l'eau Perrier dans les rayons cet été ? La production de plusieurs puits a été suspendue à la suite d'une récente contamination, mettant fin à la production des bouteilles d’un litre. Reportage à Vergèze, dans le Gard, où se trouve l’usine.

Cet été, la présence de l’eau Perrier dans les supermarchés est incertaine. En effet, la production de différentes sources a été interrompue en raison d’une contamination récente, ce qui a entraîné l’arrêt de la fabrication des bouteilles d’un litre. Pour en savoir plus sur cette situation, un reportage a été réalisé à Vergèze, dans le département du Gard, où se situe l’usine de production de cette eau pétillante tant appréciée.

Production de Perrier interrompue à Vergèze

La production de plusieurs puits est arrêtée à Vergèze, dans le Gard. Selon une enquête du journal Le Monde et de Radio France, plus aucune bouteille d’un litre d’eau gazeuse Perrier ne sortirait de l’usine. Alors que salariés et ex-salariés s’inquiètent pour l’avenir de l’entreprise, Nestlé Waters, la maison mère, a démenti et indiqué réaliser une « opération de maintenance régulière ». Déjà, il y a deux mois, près de trois millions de bouteilles avaient été détruites, et une partie de la production arrêtée.

Un problème de contamination à l’origine de l’interruption de la production

En cause, une contamination par des germes d’origine fécale, faisant courir un risque pour la santé des consommateurs, selon l’État. « C’est une très mauvaise nouvelle, parce que (…) qui dit Vergèze, dit Perrier, dit emplois, dit richesse », s’inquiète un habitant. Une des origines possibles des contaminations serait le mélange d’eaux de pluie avec les eaux usées, lors des derniers épisodes de fortes précipitations. Or ces phénomènes, « qu’on observe de plus en plus », vont de surcroît « s’intensifier dans les années à venir », explique Émilie Lance, écotoxicologue et maître de conférences à l’Université de Reims (Marne).

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