Producteurs de fruits en alerte après gel fin avril : conséquences sur récoltes et prix

Gel : les producteurs de fruits "sur le qui-vive, pour sauver les récoltes"
          Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) et arboricultrice à Moissac (Tarn-et-Garonne), souligne qu'un épisode de gel fin avril aura forcément des conséquences sur les récoltes, et sur les prix pour les consommateurs.

Selon Françoise Roch, qui est à la fois présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) et arboricultrice à Moissac (Tarn-et-Garonne), il est indéniable que la survenue d’un épisode de gel tardif en fin avril aura inévitablement un impact sur les récoltes de fruits. Cette situation risque également de se répercuter sur les prix pratiqués pour les consommateurs. En tant que professionnelle du secteur, elle met en garde contre les conséquences néfastes de cet aléa climatique sur la production fruitière, qui pourrait se traduire par une diminution de l’offre sur le marché et donc une hausse des prix. La présidente de la FNPF insiste sur l’importance de prendre en compte ces aléas climatiques dans la gestion des exploitations agricoles, afin de limiter au maximum les pertes et garantir un approvisionnement suffisant en fruits pour les consommateurs.

La lutte contre le gel : une priorité pour les producteurs de fruits en France

« On est sur le qui-vive, parce qu’il faut absolument qu’on arrive à sauver nos récoltes », déclare Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) et arboricultrice à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne. Alors que de nombreuses régions de la France font face à un épisode de froid, les agriculteurs se mobilisent pour protéger leurs cultures. Les deux nuits les plus froides sont prévues pour lundi et mardi, ce qui pousse les producteurs à rester vigilants.

Dans son exploitation à Moissac, Françoise Roch utilise de l’eau qui gèle pour créer une sorte d’igloo protecteur autour des bourgeons et des petits fruits. Selon elle, le stockage de l’eau est essentiel pour lutter contre le gel, même si cela représente un défi logistique. D’autres agriculteurs optent pour des tours antigel ou allument des braseros au milieu de leurs vergers pour maintenir une température minimale.

Des aides insuffisantes pour faire face aux dommages causés par le gel

La présidente de la FNPF déplore le manque d’aides financières pour faire face aux conséquences du gel, qu’elle juge « extrêmement faibles » et « inadaptées ». Les coûts liés aux mesures de protection sont en effet considérables pour les producteurs. Françoise Roch souligne que la période actuelle est critique pour les cultures et que les pertes pourraient être importantes si les températures restent basses.

L’arboricultrice se remémore l’épisode de gel de l’année précédente, qui a touché l’ensemble du territoire français. Un phénomène exceptionnel selon elle, qui a eu un impact significatif sur la quantité de fruits récoltés. Malgré tout, elle reste optimiste en soulignant que certaines régions pourraient être épargnées si le gel n’est pas trop sévère. La vigilance et la mobilisation des producteurs restent donc essentielles pour sauvegarder les récoltes.

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