Le 10 février 2023, un tragique accident s’est produit en Seine-et-Marne, impliquant le célèbre acteur qui conduisait sa voiture. Malheureusement, lors de la collision avec un autre véhicule venant en sens inverse, trois personnes, dont un enfant, ont été gravement blessées. Une femme enceinte a également été touchée par l’accident, et malheureusement, elle a perdu le bébé qu’elle attendait. Cette terrible tragédie a bouleversé la vie de ces victimes et de leur famille, laissant des séquelles profondes et des cicatrices indélébiles.
Nouvelles charges contre Pierre Palmade
Une année après le grave accident de la route provoqué par Pierre Palmade en Seine-et-Marne sous l’emprise de stupéfiants, le parquet de Melun a demandé le renvoi en procès du comédien pour blessures et homicide involontaires. Cette information a été confirmée par le ministère public le lundi 4 mars, suite à une demande initiale du journal Le Parisien. Le procureur de Melun, Jean-Michel Bourlès, n’a cependant pas précisé les raisons derrière les qualifications pénales retenues dans le réquisitoire final. Il a requis un procès pour le comédien âgé de 55 ans, mais pas pour les deux hommes qui l’accompagnaient dans le véhicule.
Le 10 février 2023, sur une route départementale de Seine-et-Marne, Pierre Palmade a causé un accident en percutant un véhicule venant en sens inverse. Outre le comédien, l’accident a entraîné trois blessés graves : un homme, son fils de 6 ans à l’époque des faits, et sa belle-sœur, qui a malheureusement perdu le bébé qu’elle attendait après la collision.
Ayant des antécédents de toxicomanie depuis des décennies, Pierre Palmade a admis lors de l’enquête avoir pris de la cocaïne et des drogues de synthèse avant de conduire. Il avait passé trois jours à faire la fête et à consommer des drogues sans dormir avant de prendre le volant pour faire des courses.
Un débat juridique délicat
La décision finale revient à la juge d’instruction en charge de l’enquête, qui est libre de suivre ou non les réquisitions du parquet pour des poursuites pour « homicide involontaire ». Cependant, si elle suit cette demande, cela pourrait entraîner un débat juridique complexe. En effet, la jurisprudence de la Cour de cassation est claire : en droit pénal, le fœtus n’est pas considéré comme une personne, donc sa mort ne peut être reprochée à quiconque.
Une expertise médicale réalisée dans le cadre de l’enquête a conclu que le bébé que portait la passagère est décédé avant sa naissance, ce qui signifie qu’il ne peut être légalement considéré comme une personne humaine.
