Le procès de la maire de Canteleu, une commune située en Seine-Maritime, a débuté ce lundi 27 mai. Elle est accusée de complicité dans un réseau de trafic de stupéfiants. Selon les accusations, elle aurait exercé des pressions sur les forces de l’ordre pour qu’elles ne perturbent pas les activités des trafiquants opérant dans la région.
Procès pour trafic de drogue à Canteleu : la défense de Mélanie Boulanger
Avec détermination, Mélanie Boulanger est entrée dans la salle d’audience du tribunal de Bobigny, accompagnée de son ancien adjoint, pour répondre de complicité de trafic de stupéfiants aux côtés de 17 autres prévenus. Son avocat affirme que l’ex-élue de Canteleu, qui a démissionné pour raisons de santé, est déterminée à se défendre et attend que justice lui soit rendue.
Des soupçons basés sur des écoutes téléphoniques
Les autorités soupçonnent Mélanie Boulanger et son adjoint d’avoir cédé aux pressions des trafiquants, notamment les frères Meziani, qui contrôlaient un réseau national rapportant des millions d’euros. Des écoutes téléphoniques ont révélé que l’ancienne maire aurait demandé à limiter la présence policière sur les points de deal et retardé l’installation de caméras de vidéosurveillance dans les secteurs contrôlés par les trafiquants.
L’enquête indique que l’adjoint de Mélanie Boulanger agissait en tant qu’intermédiaire. Malgré les accusations, la maire de Canteleu clame son innocence depuis le début de l’affaire. Les deux élus risquent jusqu’à dix ans de prison ferme.
