Les gares situées à Sainte-Eulalie, Ambarès et Talence, à proximité de la métropole bordelaise, sont mises en cause.
Problèmes de carburant dans les stations-service de supermarchés E. Leclerc à Bordeaux
Plusieurs automobilistes ont rencontré des soucis avec leurs véhicules après avoir fait le plein dans certaines stations-service des supermarchés E. Leclerc de la région bordelaise, selon les informations de France Bleu Gironde du mardi 16 avril. Ils ont signalé des pannes graves, allant parfois jusqu’à plusieurs milliers d’euros, et accusent l’enseigne d’avoir contaminé le carburant avec de l’eau. Les stations de Sainte-Eulalie, Ambarès et Talence, près de Bordeaux, sont particulièrement concernées.
Des pannes graves et des réparations coûteuses pour les automobilistes
Les automobilistes se retrouvent souvent dans la même situation : après avoir fait le plein, leur voiture tombe en panne et se retrouve immobilisée. Certains conducteurs signalent que leur « voyant moteur s’allume », que leur véhicule « broute » et qu’ils constatent une perte de puissance. Par exemple, Jean-Claude, qui a fait le plein le 2 avril à la station de Sainte-Eulalie, a reçu un devis de 4 000 à 5 000 euros pour changer tout le système de distribution de sa voiture. Vanessa, de son côté, doit remplacer trois des quatre injections de son moteur en raison de la présence d’eau dans le réservoir.
Stations ouvertes malgré les problèmes et expertises en cours
Malgré ces incidents, les stations-service incriminées restent ouvertes. E.Leclerc affirme que les analyses effectuées sur les cuves d’essence des stations d’Ambarès et de Sainte-Eulalie n’ont pas révélé de présence d’eau. Pour ce qui est de la station de Talence, les expertises sont toujours en cours et le groupe assure être en contact avec les clients affectés. Les automobilistes ont rempli un formulaire de signalement mis en place par l’enseigne.
Les automobilistes sinistrés demandent réparation
Face à cette situation, certains automobilistes se mobilisent pour obtenir réparation. Jean-Claude explique : « On a contacté un avocat à Libourne, on est environ 70 personnes et on va se rassembler pour qu’on puisse être indemnisés pour les réparations de nos véhicules ». Benoît Carpentier, président de l’Automobile Club du Sud-Ouest, met en garde contre des conclusions trop hâtives : « Un problème d’étanchéité des cuves du distributeur est plausible, mais cela peut aussi être lié au transport ou au raffinage. Avant d’incriminer le distributeur, il faut remonter toute la chaîne logistique », précise-t-il, soulignant toutefois que le distributeur est responsable du produit vendu.
