En raison des fortes pluies qui ont caractérisé le mois de mai, la récolte de fraises a été retardée. Cette situation représente un véritable défi pour les producteurs, qui redoutent un surplus de marchandise sur le marché en juin. Afin de faire face à cette situation délicate, les maraîchers lancent un appel aux consommateurs pour les soutenir.
Les fraises françaises en surproduction
Les étals se remplissent de fraises et les producteurs redoutent des invendus. La France va atteindre un pic de production de fraises à partir du week-end du 8 et 9 juin. À Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône), Jean Belenguier, producteur de fraises, constate que le retard dû au mauvais temps en mai est en train d’être comblé. Chaque jour, entre sept et dix tonnes de fraises sont récoltées sur son exploitation, soit un tiers de plus que lors d’un mois de juin classique.
Les gariguettes déjà en promotion
Face à cette surproduction, la filière encourage les consommateurs à se tourner vers les fraises françaises. À Strasbourg (Bas-Rhin), les clients semblent partagés. À Paris, pour écouler les stocks, les gariguettes sont proposées avec une réduction de 20%. Cette baisse des prix pourrait se prolonger dans les semaines à venir. Elle est un moyen essentiel pour donner envie aux Français de consommer des fraises et pour éviter des pertes aux producteurs.
