Les agents de la SNCF rejoignent le mouvement de revendications pour une prime plus conséquente pour les travailleurs mobilisés lors des Jeux olympiques. Après les forces de l’ordre, les professionnels de la santé et les éboueurs, c’est au tour des agents de la SNCF de demander une reconnaissance financière supplémentaire pour leur engagement lors de cet événement majeur.
Une grève SNCF perturbe les usagers en raison des demandes de prime pour les Jeux olympiques
Mardi 21 mai, une grève SNCF a perturbé les usagers alors que les cheminots demandent une prime pour leur travail pendant les Jeux olympiques. Un salarié a exprimé son soutien envers les revendications des cheminots en déclarant : « Ils seront beaucoup mobilisés, donc je peux comprendre qu’ils demandent une augmentation de leur salaire ». D’autres professions bénéficieront également d’une prime pour ceux qui travailleront durant les JO, avec des montants allant jusqu’à 1 900 euros pour les policiers, les éboueurs et jusqu’à 2 500 euros pour certains conducteurs de métros.
Les pompiers et ADP demandent une augmentation
En réponse aux propositions de la SNCF qui propose 50 euros bruts par jour, une femme a souligné que « 50 euros par jour, c’est pas mal quand même ». Les syndicats, quant à eux, réclament des primes bien plus élevées avant une réunion avec la direction. Fabien Villedieu, secrétaire fédéral du syndicat Sud Rail, a souligné que de nombreux collègues ne pourront pas partir en vacances en famille au mois d’août 2024 en raison des Jeux olympiques et estime que « tout cela se paye ». En parallèle, d’autres professions telles que les pompiers et les salariés des aéroports de Paris demandent également des primes pour leur travail durant les Jeux.
