Prévision gel : « Les deux nuits les plus froides » lundi et mardi, inquiétude des agriculteurs FNSEA

Gel : "Les deux nuits les plus froides" sont attendues "lundi et mardi", prévient le vice-président de la FNSEA
          Les agriculteurs redoutent les effets du gel sur leurs cultures avec l'épisode de froid qui touche une large partie de la France.

Les agriculteurs sont inquiets face aux risques de gel qui menacent leurs récoltes en raison de la vague de froid qui sévit dans de nombreuses régions de France.

Impact du gel sur les cultures : une menace pour les viticulteurs et arboriculteurs

Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA et viticulteur en Ardèche, met en garde contre les conséquences dévastatrices du gel sur les cultures. En effet, lorsque le gel frappe, comme cela a été le cas dans le Var, le Vaucluse et d’autres régions de France, les pertes de récolte peuvent être totales. Un coup de froid important touche actuellement une grande partie du territoire français, suscitant l’inquiétude des viticulteurs et arboriculteurs.

Les dommages causés par le gel sur les arbres fruitiers et les vignes

Jérôme Volle souligne que de nombreux arbres fruitiers avaient déjà fleuri, voire même commencé à produire des fruits, et que les vignes avaient déjà déployé leurs feuilles. Malheureusement, le gel provoque le noircissement des bourgeons, ce qui empêche toute nouvelle pousse fructifère. Ainsi, des mois de travail peuvent être anéantis en quelques minutes seulement, laissant les agriculteurs désemparés face à ces pertes.

Comparativement à l’année 2021, l’impact du gel pourrait être moins important cette année, notamment en raison des nuits les plus froides qui sont à venir. Cependant, Jérôme Volle souligne l’enjeu crucial pour les agriculteurs. Malgré les investissements dans des équipements de protection contre le gel, équiper l’ensemble des vignobles reste un défi économique de taille. De plus, la baisse du niveau de l’assurance face aux risques de gel et la récurrence de ces phénomènes ces dernières années contribuent à démobiliser les viticulteurs et arboriculteurs.

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