Prêts Musée d’Orsay et musée Beaux-Arts Jules-Chéret enrichissent collection Courbet et contemporains

Le musée d'Ornans offre un parcours paysagé de Courbet à Monet où la nature triomphe
          Des prêts du Musée d'Orsay et du musée des Beaux-Arts Jules-Chéret de Nice enrichissent la collection d'œuvres du maître du réalisme et de ses contemporains.

La collection d’œuvres du maître du réalisme et de ses contemporains s’est récemment enrichie grâce à des prêts du Musée d’Orsay et du musée des Beaux-Arts Jules-Chéret de Nice. Ces nouveaux ajouts viennent apporter une dimension supplémentaire à la diversité et à la richesse des œuvres déjà présentes dans la collection. Les prêts provenant de ces prestigieuses institutions permettent aux visiteurs de découvrir des chefs-d’œuvre de l’art réaliste et de mieux appréhender l’évolution de ce mouvement artistique au fil du temps.

Le musée Courbet d’Ornans, ville natale de Gustave Courbet, célèbre peintre du réalisme, a récemment rénové son parcours permanent en y ajoutant une douzaine d’œuvres prêtées exceptionnellement. Cette nouvelle mise en scène permet d’établir un dialogue entre Courbet et certains de ses contemporains, mettant en lumière la révolution qu’ils ont opéré dans le genre du paysage en France, selon Christine Bouquin, présidente du conseil départemental du Doubs.

« Révolution picturale et sociale »

Le musée d’Orsay à Paris et le musée des Beaux-Arts Jules-Chéret de Nice ont prêté pour plusieurs années douze œuvres majeures de Gustave Courbet et de ses contemporains, tels que les peintres paysagistes de l’école de Barbizon, Camille Corot, Théodore Rousseau ou encore Constant Troyon. Cette exposition intitulée « De Courbet à Monet, le triomphe de la nature » vient enrichir la collection permanente du musée d’Ornans, qui possède la plus importante collection publique au monde d’œuvres de Courbet, selon le conservateur Benjamin Foudral.

Les visiteurs commencent leur parcours par une galerie vitrée surplombant la rivière la Loue, offrant une vue grandeur nature sur les paysages peints par Courbet. La première partie de l’exposition, située dans les petites pièces de la maison d’enfance de l’artiste, reste inchangée, présentant un aspect méconnu de Courbet lié à sa jeunesse à Ornans. Fils d’une famille paysanne aisée, il a fait de sa région natale le point central de sa révolution artistique et sociale.

Courbet sous le feu de la critique

La seconde partie du parcours rénové débute avec « Tempête, côtes de Belle-Île » de Claude Monet, prêtée par le musée d’Orsay pour les 150 ans de l’impressionnisme. Cette toile dialogue avec « Le saut du Doubs » et d’autres paysages marins de Courbet, illustrant la puissance de la nature. Courbet et Monet se sont rencontrés en Normandie, où ils ont partagé des moments de création. Courbet a même été témoin au mariage de Monet et l’a soutenu lors de son incarcération.

Les portraits animaliers de Courbet, tels que « Le Chevreuil chassé aux écoutes, printemps » ou « Le Renard pris au piège », témoignent de sa volonté de bouleverser les conventions artistiques en choisissant des sujets issus de son quotidien. L’exposition aborde également l’intérêt de l’artiste pour les nus féminins.

Pour plus d’informations sur le musée Gustave Courbet, vous pouvez visiter le site officiel ou vous rendre sur place à l’Institut Gustave Courbet, situé à Ornans.

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