Pour contrer la menace que représente la Russie, l’OTAN a décidé de renforcer ses exercices militaires dans différentes régions, notamment dans l’Arctique, en Norvège et en Suède. Ces manœuvres impliquent la participation de treize pays, parmi lesquels la France, dans le but de dissuader toute velléité d’attaque de la part de Moscou. Cette démonstration de force vise à montrer la détermination de l’Alliance à protéger ses membres et à défendre la stabilité de la région.
Des tensions palpables dans le Grand Nord
Dans le nord de la Norvège, une atmosphère de guerre règne alors que des soldats se préparent à affronter un ennemi potentiel, ressemblant fortement aux forces russes. Treize pays de l’OTAN, dont la France, sont impliqués dans cet exercice militaire. Les soldats norvégiens, habitués au froid extrême, dirigent les troupes étrangères dans des combats fictifs qui se déroulent jour et nuit depuis le début du mois de mars. Avec ses 1 500 kilomètres de frontière avec la Russie, le Grand Nord est le théâtre de ces manœuvres impliquant près de 20 000 soldats.
Dissuader toute attaque russe
Les troupes françaises de la Légion étrangère déploient des tactiques de retardement, telles que des mines fictives et des barbelés, pour contrer l’avancée de l’ennemi simulé. La communication entre les différentes armées participant à l’exercice revêt une importance cruciale, alors que des échanges radio intenses se déroulent. À 400 kilomètres d’une base navale russe majeure, un débarquement impressionnant a lieu, dans le but de surveiller les mouvements de l’armée russe et de dissuader toute agression potentielle de Moscou.
