Jeudi, Marc Guillaume, qui est chargé du plan de baignade et de dépollution de la Seine et de la Marne en prévision des Jeux de Paris, a mentionné que certains travaux sont en avance par rapport au calendrier initial.
Objectif : des sites de baignade pérennes pour les Jeux de Paris 2024
Le préfet de la région Ile-de-France, Marc Guillaume, responsable du plan de dépollution de la Seine et de la Marne, s’est exprimé sur France Bleu Paris le jeudi 14 mars, affirmant que les préparatifs pour les Jeux de Paris 2024 avancent comme prévu. Il assure que l’objectif est de permettre la tenue du marathon et du triathlon des Jeux olympiques dans la Seine, et d’ouvrir des sites de baignade permanents dès l’été 2025 pour les Franciliens.
Des avancées dans les travaux de dépollution
Les travaux de raccordement des eaux usées des habitants du Val-de-Marne aux réseaux publics sont en cours et avancent plus rapidement que prévu. Marc Guillaume indique que près de 75% des travaux de réseaux ont déjà été réalisés, et que davantage sera fait cet été. En revanche, les travaux chez les particuliers prennent du retard, mais des mesures sont mises en place pour accélérer le processus, notamment en finançant à 100% les travaux de raccordement avant le 1er août dans certaines collectivités.
Le préfet se félicite des avancées réalisées, affirmant que l’objectif de 66% des actions prévues pour l’été 2024 sera probablement dépassé, atteignant les 75%.
Des analyses quotidiennes pour garantir la qualité de l’eau
En prévision des Jeux olympiques, l’eau de la Seine sera analysée quotidiennement, avec des prélèvements effectués à 35 endroits différents. Ces analyses seront renforcées avant les épreuves, avec un système de double prélèvement et d’analyses en collaboration avec la mairie de Paris.
Concernant le financement des travaux de dépollution, Marc Guillaume rappelle que 1,4 milliard d’euros ont été alloués à ce projet, avec une contribution majoritaire de l’État, du SIAAP et de la ville de Paris pour le bassin d’Austerlitz. Il souligne l’importance de ces investissements en tant qu’héritage écologique et citoyen pour l’avenir, face aux défis du changement climatique.