Policiers blessés par balle au commissariat central de Paris: pronostic vital engagé, suspect en garde à vue

Jeudi soir, une altercation a éclaté au commissariat central du 13e arrondissement de Paris, entraînant des conséquences graves pour l’un des deux agents impliqués. En effet, son pronostic vital reste engagé selon les dernières nouvelles rapportées vendredi matin. Par ailleurs, le suspect responsable de cette agression a été placé en garde à vue pour être interrogé sur les circonstances de l’incident. La situation reste tendue et les autorités cherchent à comprendre les raisons qui ont mené à cette violente confrontation.

Des coups de feu ont été tirés au sein d’un commissariat de police. Deux policiers ont été gravement blessés par balle par un homme dans le commissariat du 13e arrondissement de Paris, jeudi 9 mai dans la soirée, ont rapporté franceinfo et France Télévisions de sources policières. Le pronostic vital d’un des policiers est engagé, selon le parquet de Paris. L’individu a lui-même été blessé par un tir de riposte et placé en garde à vue. Trois enquêtes ont été ouvertes par le parquet pour faire la lumière sur cette affaire.

Une femme a été agressée au cutter aux alentours de 22 heures jeudi soir dans le quartier de la Gare, dans le 13e arrondissement. La victime, une femme de 73 ans, a été agressée chez elle. Les policiers ont dû intervenir en défonçant la porte de l’appartement et en faisant usage du taser pour maîtriser l’agresseur.

Le suspect a ensuite été emmené au commissariat central où, profitant d’un moment d’inattention, il a réussi à subtiliser l’arme d’un des agents et à tirer sur deux policiers, les blessant grièvement. Les deux policiers, âgés de 33 ans, ont été évacués vers des hôpitaux parisiens. Le pronostic vital de l’un d’eux reste engagé. L’agresseur a été blessé mais son pronostic vital n’est pas engagé. Aucun des deux policiers n’a pu être entendu pour le moment.

Trois enquêtes ont été ouvertes, dont une par l’IGPN, la « police des polices ». Les circonstances de l’affaire ainsi que les éventuels liens entre l’agresseur et la victime doivent être éclaircis. Il est encore trop tôt pour déterminer s’il s’agit d’un motif terroriste.

Les effectifs du commissariat sont profondément affectés par ces événements graves. Le syndicat Unsa Police a exprimé son soutien aux policiers blessés, soulignant le danger permanent auquel sont confrontés les policiers, même à l’intérieur de leur commissariat.