PMU : résultats records malgré crise pouvoir d’achat, 10 milliards d’euros d’enjeux en 2023

Paris hippiques : le PMU affiche des résultats records malgré la crise du pouvoir d’achat
          La société de paris hippiques a engrangé en 2023 un peu plus de 10 milliards d’euros d’enjeux. Un seuil que l’opérateur n’avait plus franchi depuis 2013.

En 2023, les paris hippiques ont connu un succès fulgurant avec des enjeux dépassant les 10 milliards d’euros, un chiffre que la société n’avait pas atteint depuis une décennie.

La croissance du PMU après la pandémie

Après la période de pandémie, le PMU a vu son activité croître, un mouvement qui avait déjà commencé en 2022. Grâce à une augmentation des petites mises à travers divers canaux tels que le numérique, les points de vente et les bars-tabacs PMU, l’entreprise a réalisé un profit plus que satisfaisant. Récemment, le PMU a ouvert son 14 000e point de vente en France, ce qui a été une source de fierté pour la directrice générale du groupe, Emmanuelle Malecaze-Doublet, en poste depuis moins de deux ans. Elle voit dans cette expansion une évolution positive de l’image de la marque, soulignant le retour à un besoin de convivialité et de contact humain qui ne peut être comblé derrière un écran.

Pas d’impact de l’inflation

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, l’inflation n’a pas dissuadé les petits parieurs. Les jeux de mise sont devenus une échappatoire populaire face à la morosité économique ambiante, offrant la possibilité de gagner avec de modestes sommes d’argent. Sur une année, l’activité du PMU a progressé de 2%, générant un bénéfice net de 835 millions d’euros.

En 2023, les enjeux se sont élevés à dix milliards d’euros, pour un bénéfice final de 835 millions. Mais où va le reste de cet argent ? 75% des enjeux sont redistribués aux parieurs sous forme de gains, 9% vont à l’ensemble de la filière hippique qui emploie 60 000 personnes en France, entretient 235 hippodromes et organise 18 000 courses par an. D’autre part, 9% des enjeux reviennent à l’État, tandis que le reste constitue le bénéfice de l’entreprise. Fondé en 1930, le Paris Mutuel Urbain est un GIE regroupant une soixantaine de sociétés de courses.

Les activités de jeu font l’objet d’un contrôle de plus en plus strict de la part des autorités pour prévenir les problèmes d’addiction, notamment chez les mineurs qui sont nombreux à parier. L’Autorité nationale des jeux cherche à mieux identifier les joueurs, dans le but de mettre fin à l’anonymat qui règne actuellement dans les points de vente. Il se pourrait que bientôt, il soit nécessaire de présenter une pièce d’identité pour parier sur un cheval ou remplir une grille de Loto au comptoir.

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