Plan de sauvegarde validé par le tribunal de commerce de Paris pour Casino, évitant la liquidation judiciaire

Le tribunal de commerce de Paris valide le plan de sauvegarde accéléré de Casino
          Grâce à ce feu vert, Casino va pouvoir changer d'actionnaires comme prévu et évite la liquidation judiciaire.

Avec cette autorisation donnée, Casino pourra effectuer le changement d’actionnaires conformément à ses plans initiaux et échappera à une procédure de liquidation judiciaire.

Le tribunal de commerce de Paris approuve le plan de sauvegarde de l’enseigne Casino

Le tribunal de commerce de Paris a donné son aval le lundi 26 février au plan de sauvegarde de l’enseigne Casino, qui fait face à une dette de plusieurs milliards d’euros. Cette décision permet à Casino de changer d’actionnaires conformément à ses projets. Sans cette validation, la liquidation judiciaire aurait été inévitable pour Casino et ses quelque 50 000 salariés.

Casino sera désormais sous le contrôle d’un consortium composé de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky (présent chez Editis ou Fnac Darty) et du Français Marc Ladreit de Lacharrière. Ce duo est soutenu par un fonds d’investissement britannique et prévoit d’injecter 1,2 milliard d’euros de fonds frais dans l’entreprise. Cette étape cruciale assure le sauvetage de Casino, mais implique des conséquences importantes. Le groupe devra être réorganisé et bénéficier des moyens nécessaires pour redémarrer. Le PDG actuel, Jean-Charles Naouri, perdra le contrôle du groupe d’ici un mois environ.

6 000 postes restent menacés

Pour renflouer ses caisses, Casino prévoit de céder ses hypermarchés et supermarchés à la concurrence. 288 magasins seront vendus à Auchan et Intermarché, ce qui devrait rapporter 1,3 milliard d’euros. Les cessions se feront progressivement en trois vagues, la première étant prévue pour le 30 avril. Environ 16 000 salariés changeront ainsi d’enseigne. Quant aux magasins restant sous l’enseigne Casino, leur activité diminuera et certains employés devront partir. Les syndicats estiment que jusqu’à 6 000 postes sont menacés.

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