Mercredi, la flamme olympique fera son entrée à Marseille à bord du prestigieux voilier trois-mâts « Belem ». Cet événement marquant offrira aux plaisanciers l’opportunité unique d’approcher la flamme en mer, créant ainsi une atmosphère exceptionnelle. Pour de nombreux adolescents, ce voyage en mer constituera une expérience inoubliable, une première fois à bord d’un navire de cette envergure.
La flamme olympique en France
La flamme olympique arrive en France le mercredi 8 mai, après un voyage de 12 jours en mer depuis la Grèce à bord du Belem, célèbre trois-mâts. Elle fera son débarquement à 19h30 sur le Vieux-Port de Marseille, portée par le nageur Florent Manoudou, devant une foule de 150 000 personnes. Mais avant cela, elle naviguera toute la journée dans la rade de Marseille, escortée par un millier de bateaux lors d’une parade nautique géante à laquelle se sont inscrits les plaisanciers. Parmi eux, une école de voile embarquera des adolescents marseillais pour leur première expérience en mer.
Ces jeunes se sont empressés de s’inscrire pour avoir une place à bord d’un voilier. Pour Mohamed, 14 ans, et Doria, 17 ans, ce sera une occasion unique de prendre le large et de suivre le Belem. « Ce n’est pas tous les jours qu’on peut faire ça. Je pense que c’est plutôt beau », se réjouit Mohamed. Doria, quant à elle, s’extasie devant l’opportunité d’approcher de près le Belem, l’un des plus anciens bateaux.
« On partage, on fait rêver »
Pendant quelques heures, les adolescents pourront admirer le trois-mâts et peut-être apercevoir la flamme olympique à son bord. Meryem, 17 ans, et Camilla, 15 ans, expriment leur impatience et leur excitation à l’idée de voir cet événement exceptionnel se dérouler à Marseille. « Je suis très contente que ça arrive à Marseille. Il y a plein de personnes du monde entier qui vont venir ici à Marseille pour voir la flamme. C’est quand même quelque chose d’exceptionnel. Ça fait ‘waouh’ dans ton corps ! », s’enthousiasme Camilla. « Quand je vais rentrer chez moi, je vais parler à ma mère, à mon père, à toute la famille, je vais même prendre des vidéos et les poster sur les réseaux sociaux, ça c’est sûr ! J’ai vu la flamme arriver ! »
Lucas Delmas, moniteur de voile à la société nautique de Marseille, souligne l’importance de la transmission et du partage véhiculés par la flamme olympique. En partenariat avec l’association Télémaque, il accompagnera ces adolescents à bord de voiliers de différentes tailles. « Les Jeux ne sont pas réservés aux athlètes, c’est tout ce qu’il y a autour aussi. Il y a cet esprit de rendre accessibles les Jeux, rendre plus accessible plus largement la mer à des enfants qui n’y vont pas souvent, ou pas de cette façon en tout cas. Ça donne du sens à ce qu’on fait. Et puis on fait autre chose que du bateau à ce moment-là. On partage, on fait rêver, on fait autre chose que d’enseigner à border une voile ou à virer. » Le moniteur espère pouvoir hisser les voiles pour accompagner dignement les immenses voiles du Belem.
