Samedi, une soixantaine de militants appartenant au mouvement Extinction Rebellion ont pénétré sur les terrains de la raffinerie. Suite à cet incident, TotalEnergies a porté plainte, tandis que la CGT a demandé la tenue d’un Comité Social et Économique (CSE) extraordinaire.
La plainte de TotalEnergies après l’intrusion de militants d’Extinction Rebellion
La direction de TotalEnergies a déposé plainte après l’intrusion, samedi 23 mars, d’une soixantaine de militants d’Extinction Rebellion sur le site de la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), selon les informations de France Bleu Loire Océan. Les militants, déguisés en clowns pour dénoncer les pratiques du géant pétrolier, ont investi la raffinerie pendant près d’une heure avant d’être escortés vers la sortie par les gendarmes et les agents de sécurité.
Les syndicats interpellent la direction
Cette intrusion sur un site classé Seveso soulève des questions sur la sécurité, selon Marin Guillotin du syndicat Force Ouvrière. Alors que le plan Vigipirate est en « urgence attentat », il s’interroge sur les failles de sécurité qui ont permis à ces militants d’entrer et sur les conséquences si des personnes mal intentionnées avaient fait de même. Il évoque également la possibilité d’une complicité interne qui aurait facilité l’accès des militants.
De son côté, la CFDT a demandé la tenue d’un Comité social et économique extraordinaire (CSE) pour discuter de cette intrusion avec la direction de la raffinerie, réunion qui est prévue jeudi après-midi.
La question de la sécurisation des sites Seveso
L’association dongeoise des zones à risque rappelle que la raffinerie est actuellement fermée en raison de problèmes de sécurité et de risques de fuites et d’incendies. Malgré les travaux en cours, les militants d’Extinction Rebellion ont voulu démontrer que les sites Seveso ne sont pas aussi sécurisés qu’on pourrait le croire, en lien avec leur combat pour la protection de l’environnement et la sécurité des populations.
Interrogée par France Bleu Loire Océan, la direction de TotalEnergies a refusé de commenter cette affaire, invoquant des questions de sûreté du site.
