Piratage révèle secrets PDG Altice: train de vie luxueux et optimisation fiscale

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    Luxueux train de vie et optimisation fiscale : quand un piratage informatique révèle les petits secrets de Patrick Drahi, le PDG d'Altice
          Lorsque des hackers russes se sont emparés de dizaines de milliers de données de Patrick Drahi en piratant le serveur du groupe Altice, certains secrets du milliardaire sont apparus au grand jour. Extrait d'un portrait diffusé dans "Complément d'enquête" le 20 juin 2024.

Le piratage du serveur du groupe Altice par des hackers russes a révélé au grand jour de nombreux secrets de Patrick Drahi, qui a vu des dizaines de milliers de ses données personnelles être compromises. Ces révélations ont été mises en lumière dans un portrait diffusé lors d’une émission de « Complément d’enquête » le 20 juin 2024.

Les révélations sur la vie privée et les affaires de Patrick Drahi suite à un piratage informatique

Dans l’île paradisiaque de Niévès, où se trouve sa villa, Patrick Drahi avait l’intention d’agrandir la piste d’atterrissage de l’aéroport pour son jet privé. Cette information avait fait grand bruit, bien que le milliardaire n’ait jamais étalé son train de vie. C’est finalement un piratage informatique d’envergure qui a mis en lumière certains secrets de l’homme d’affaires, notamment le 9 août 2022, lorsque le groupe Altice a découvert un message menaçant annonçant le vol de centaines de milliers de documents confidentiels par des hackers russes.

Parmi ces documents volés se trouvaient des mails, des factures, des contrats liés aux affaires de Patrick Drahi, ainsi que des informations sur sa vie privée. Les pirates ont exigé une rançon de 5,5 millions de dollars, mais le milliardaire a refusé de payer. En représailles, les hackers ont publié sur internet des données révélant des schémas d’optimisation fiscale utilisés par Patrick Drahi pour maximiser ses profits.

Les révélations ont notamment mis en lumière la manière dont le milliardaire a optimisé fiscalement sa collection d’œuvres d’art, comprenant des toiles de Magritte, Picasso, Dali, Fernand Léger, et bien d’autres. Lorsque la fiscalité s’est durcie au Luxembourg, où était domiciliée la société détenant ces œuvres, Patrick Drahi a transféré sa collection vers une île des Caraïbes pratiquement exonérée d’impôts.

Des échanges de mails internes ont également révélé que la valeur de certains tableaux a été revue à la baisse lors de leur transfert vers une nouvelle société, afin d’économiser davantage sur les impôts. Par exemple, une toile de Picasso aurait vu sa valeur passer de 27 à 24 millions d’euros lors de cette opération.

Ces révélations ont été mises en lumière par le journaliste Antoine Champagne, premier en France à exploiter ces documents confidentiels. Selon lui, il s’agit d’un vaste jeu d’optimisation fiscale à l’échelle mondiale, sans frontières pour Patrick Drahi.

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