L’usine IZT située à Saint-Amand-Montrond, dans le département du Cher, a remporté le marché pour la fabrication des pin’s qui seront distribués lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Les produits dérivés des Jeux olympiques de Paris 2024
À l’approche des Jeux olympiques, une multitude de produits dérivés font leur apparition. Parmi eux, les pin’s, fabriqués en France. L’équipe de franceinfo s’est rendue dans une fonderie située à Saint-Amand-Montrond, dans le Cher, pour découvrir le processus de fabrication de ces petits objets.
Dans les locaux de l’usine IZT, le directeur Anthony Rostislavov présente fièrement un échantillon de la dernière production de l’entreprise. Connu pour ses pièces automobiles et ses bouchons de parfum, le site compte désormais parmi ses clients le titulaire de la licence Paris 2024. Déjà 150 000 pin’s à l’effigie de la mascotte ont été produits dans cette fonderie berrichonne. Pour répondre aux exigences du client, des efforts ont été déployés : « Le défi était de pouvoir répondre à un appel d’offres avec un critère de délai, un critère de prix et un critère de qualité ».
Un processus de fabrication innovant
Face à la concurrence asiatique et à sa main-d’œuvre bon marché, l’entreprise doit rester compétitive. Le processus de fabrication des pin’s implique l’utilisation d’un alliage de zinc recyclable à l’infini, le Zamak. Grâce à ce matériau, la fonderie parvient à réduire ses coûts de production. Les lingots de Zamak sont fondus à une température d’environ 400 degrés, offrant ainsi des économies d’énergie par rapport à d’autres matériaux comme l’acier.
Dans l’atelier, Gilles Lhopitault, responsable de site, explique le processus de production : les lingots de Zamak sont insérés dans un four où ils prennent forme avant d’être injectés dans des moules pour devenir des pin’s. Ce processus innovant permet de fabriquer des pièces d’un seul tenant, réduisant ainsi les coûts de main-d’œuvre.
Un avenir prometteur pour l’entreprise
La qualité des pin’s est contrôlée dans un laboratoire attenant, assurant que chaque pièce réponde aux normes de qualité exigées. Avec une production quotidienne de 2 000 pin’s, l’équipe de la fonderie travaille avec satisfaction, consciente de contribuer à un événement majeur comme les Jeux olympiques. Vendus au prix de neuf euros en boutique, ces produits dérivés ouvrent de nouvelles perspectives pour les 30 salariés de Saint-Amand-Montrond. Depuis sa collaboration avec les Jeux olympiques, l’entreprise a attiré l’attention de nouveaux clients, témoignant de son savoir-faire et de sa capacité d’innovation.
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