Les petites salles de concert britanniques, connues sous le nom de « Grassroot venues », subissent les conséquences de l’augmentation des prix.
Les salles de concert britanniques en difficulté après le Covid
Les Beatles, Amy Winehouse ou Oasis n’auraient peut-être jamais émergé sans elles. Après le Covid, les « Grassroot venues », les petites salles de concert britanniques, subissent de plein fouet l’inflation et la crise du coût de la vie. 38% d’entre elles connaissent des difficultés financières.
La situation des salles de concert à Londres
A Londres, dans un ancien cinéma des années 30, Auro Foxcroft, directeur d’EartH Hackney, peine à maintenir l’équilibre financier de sa salle de concert. Malgré des concerts complets et une affluence en hausse, les factures et les coûts de programmation pèsent lourdement sur les finances de l’établissement.
Autre exemple au pub Harrison, où le patron, Paul Michelmore, se bat pour maintenir son activité à flot. Après les difficultés causées par la pandémie de Covid-19, l’inflation et les charges fixes l’accablent. Il doit trouver près de 100 000 livres sterling pour payer son loyer en intégralité, une tâche ardue qui le pousse à bout.
Les solutions envisagées
Face à la détresse des propriétaires de petites salles de concert, le ministère de la Culture réfléchit à une taxe d’un livre sterling par billet vendu dans les grandes salles, afin de redistribuer les fonds aux exploitants les plus vulnérables. Une mesure qui pourrait offrir un répit financier à ces lieux emblématiques de la scène musicale britannique.
Conclusion
La crise actuelle met en lumière les défis auxquels sont confrontées les petites salles de concert en Grande-Bretagne. Malgré leur importance dans la découverte de nouveaux talents et la diversité culturelle, ces établissements peinent à survivre dans un contexte économique difficile. Des mesures de soutien et de solidarité seront nécessaires pour préserver ce patrimoine musical et artistique essentiel.