Gaël Perdriau, le maire de la commune, fait l’objet de trois mises en examen dans le cadre d’une affaire de chantage liée à une vidéo intime. Les accusations portées contre lui incluent des tentatives d’intimidation envers un ancien premier adjoint.
Une nouvelle perquisition à la mairie de Saint-Étienne dans l’affaire de chantage à la vidéo intime
Jeudi 22 mars, une nouvelle perquisition a eu lieu à la mairie de Saint-Étienne dans le cadre de l’enquête impliquant le maire de la ville, Gaël Perdriau, dans une affaire de chantage à la vidéo intime. C’est ce qu’a confirmé la mairie de Saint-Étienne à franceinfo. Gaël Perdriau est actuellement mis en examen pour chantage, participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un chantage et détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique.
Des accusations d’intimidation contre un ex-premier adjoint
Les accusations portées contre le maire de Saint-Étienne incluent notamment des tentatives d’intimidation envers un ex-premier adjoint centriste, Gilles Artigues, à l’aide d’un enregistrement vidéo intime orchestré par le maire et son cabinet. Malgré ces accusations, l’ex-LR se proclame innocent et n’a pas démissionné de ses fonctions.
En plus de Gaël Perdriau, trois autres personnes sont également mises en examen dans cette affaire : son directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, Gilles Rossary-Lenglet, l’homme ayant révélé l’affaire et reconnu son implication dans le Kompromat, ainsi qu’un ancien adjoint, Samy Kéfi-Jérôme.
