Le père de Matisse, un adolescent de 15 ans, a exprimé son chagrin et son incompréhension suite à la tragique perte de son fils, qui a été poignardé à plusieurs reprises à Châteauroux, dans le département de l’Indre, le samedi 27 avril. L’incident violent a coûté la vie au jeune garçon, laissant sa famille et ses proches dans une profonde douleur. Dans une interview avec France Télévisions, le père de la victime a partagé sa peine et son désarroi face à cette violence inattendue et brutale qui a frappé son fils. La communauté locale est également choquée par cet événement tragique, qui a suscité une vague d’émotion et de solidarité envers la famille endeuillée.
L’incompréhension d’un père endeuillé
Christophe Marchais est confronté à une douleur incommensurable après la perte de son fils Matisse, âgé de 15 ans, lors d’une bagarre survenue le samedi 27 avril à Châteauroux (Indre). L’auteur des faits, un adolescent du même âge, aurait poignardé à plusieurs reprises le jeune garçon suite à des insultes échangées entre les deux adolescents. Le père de la victime réclame que justice soit rendue. « Je suis navré, mais même s’il s’agissait d’un garçon de 15 ans, il n’y a aucune excuse à cela. Retourner chez soi pour prendre un couteau et poignarder (…), c’est tout simplement inacceptable », déclare le père endeuillé. Il qualifie cet acte de « meurtre » et ne parvient pas à comprendre pourquoi son fils a été tué par un « ami » que Matisse fréquentait depuis « quelques semaines ».
L’agresseur placé en détention
Une marche blanche est prévue pour le samedi 4 mai. La famille de Matisse en appelle à la solidarité et redoute toute forme de violence. « Il faut que chacun reste digne. Matou était un jeune garçon joyeux et heureux, il aimait tout le monde », raconte son père. Ce dernier encourage notamment les parents à être vigilants et à surveiller attentivement les activités de leurs enfants. L’agresseur a été inculpé pour meurtre et placé en détention. Sa mère, âgée de 37 ans, est sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le département et d’entrer en contact avec son fils. Selon certains témoins, elle aurait giflé Matisse alors qu’il gisait au sol.