Pénuries redoutées lors des émeutes en Nouvelle-Calédonie

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : la peur des pénuries
          Après deux semaines d’affrontements en Nouvelle-Calédonie les files d’attente s’allongent devant les commerces restés ouverts. Les rayons mettent du temps à être approvisionnés.

Suite à quinze jours de violences en Nouvelle-Calédonie, les habitants font la queue devant les magasins qui ont choisi de rester ouverts. La réapprovisionnement des rayons prend du temps.

Des difficultés d’approvisionnement et de rationnement à Nouméa

Les habitants de Nouméa font face à de grandes difficultés pour se procurer de la nourriture, alors que les rares supermarchés encore ouverts dans la ville sont pris d’assaut. Certains établissements ont choisi de rationner les produits alimentaires afin de s’assurer que tout le monde puisse en obtenir. Même les boulangeries commencent à manquer de farine, ce qui montre l’ampleur de la crise alimentaire qui frappe la Nouvelle-Calédonie.

D’après la Chambre de commerce et d’industrie, 80% de la filière alimentaire de l’île est détruite, ce qui laisse présager une période de pénurie prolongée. Les supermarchés ont été la cible de vandalisme, avec de nombreux distributeurs incendiés. Après deux semaines de troubles, l’approvisionnement en produits de première nécessité se fait toujours attendre, et de nombreux magasins sont contraints de rester fermés.

Des mesures strictes pour limiter les achats

Face à cette situation critique, les supermarchés ont mis en place des mesures strictes pour limiter les achats des clients. Chacun n’a droit qu’à quelques minutes dans les rayons, et les quantités de produits sont limitées afin de prévenir toute forme de spéculation. Une fois leurs achats effectués, les clients doivent rapidement quitter les lieux pour laisser la place aux autres.

De plus, de nombreux quartiers de Nouméa sont aujourd’hui difficilement accessibles en raison des troubles qui secouent l’île. La population locale doit donc faire preuve de patience et de solidarité pour faire face à cette crise sans précédent qui met à mal l’approvisionnement alimentaire de la Nouvelle-Calédonie.

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