Pénuries d’eau persistantes pour 5 000 foyers en Guadeloupe suite à des actes de malveillance

En Guadeloupe, 5 000 foyers toujours confrontés à des pénuries d'eau après des actes de malveillances sur le réseau
          Malgré une réparation achevée le 27 mars, des foyers situés "à Goyave, aux Abymes, mais surtout au Gosier et à Saint-François, n'ont pas d'eau de façon continue", a détaillé Marcus Agbekodo, directeur général du syndicat de gestion de l'eau.

Après les travaux de réparation qui se sont terminés le 27 mars, de nombreux foyers se retrouvent toujours sans eau de manière régulière dans certaines communes de la Guadeloupe. En effet, malgré les efforts déployés, les habitants de Goyave, des Abymes, du Gosier et de Saint-François rencontrent des difficultés pour bénéficier d’un approvisionnement continu en eau potable. C’est ce qu’a souligné Marcus Agbekodo, le directeur général du syndicat de gestion de l’eau, mettant en lumière les problèmes persistants dans ces zones malgré les interventions réalisées.

La situation persistante

Après plus de deux semaines depuis les actes de malveillance qui ont endommagé la canalisation principale d’eau en Guadeloupe, environ 5 000 foyers sont toujours privés d’eau, a annoncé le syndicat de gestion de l’eau SMGEAG jeudi 4 avril.

Les difficultés rencontrées

Malgré les réparations effectuées le 27 mars, certains foyers à Goyave, aux Abymes, mais surtout au Gosier et à Saint-François, ne disposent pas encore d’eau de façon continue, selon Marcus Agbekodo, directeur général du SMGEAG. La sécheresse a contribué à un manque de pression dans les canalisations. Bien que des tours d’eau aient été mis en place pour remplir certains réservoirs, l’eau n’est toujours pas revenue jeudi soir dans certains foyers.

Retour sur les événements

Deux semaines plus tôt, jusqu’à 130 000 usagers étaient privés d’eau suite à des actes de malveillance sur le réseau d’eau, sur fond de grève au SMGEAG qui a depuis été suspendue. Le coût des dommages est estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros, d’après le directeur du syndicat de gestion de l’eau.

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