Bien que la situation se soit améliorée, les habitants de Nouvelle-Calédonie rencontrent toujours des difficultés pour faire leurs courses dans les supermarchés, surtout en milieu urbain. Comment les Néo-Calédoniens parviennent-ils à surmonter ces obstacles ?
Difficultés d’approvisionnement à Nouméa
Chaque jour, le propriétaire d’un supermarché à Nouméa observe avec inquiétude la foule de clients qui attendent l’ouverture du magasin. Depuis le début des émeutes dans la ville, l’approvisionnement en marchandises est devenu un véritable casse-tête. « Les rayons sont vides. Toutes les entreprises n’ont pas pu redémarrer », déplore Jean-Marc Espalieu, directeur du supermarché Korail.
Restrictions pour les clients
L’arrivée d’un conteneur rempli de denrées alimentaires est un événement très attendu par les habitants. C’est le premier depuis le début des tensions en mai dernier. « Nos fournisseurs ont la marchandise. Mais soit les employés sont bloqués chez eux, soit les routes sont bloquées », explique Orlando Pani, responsable du rayon surgelés à Korail. Face à cette situation, la direction du supermarché a pris la décision de restreindre les horaires d’ouverture le matin et de plafonner les achats à 40 euros, afin d’éviter toute constitution de stocks inutiles.
