Peintres iraniennes défient la censure et les sanctions pour créer

Iran : malgré la censure et les sanctions, ces peintres iraniennes continuent de créer
          Cette année encore, le nouvel an perse rime avec austérité et sanctions en Iran. Mais dans le pays, les artistes, notamment les femmes, se montrent plus déterminés que jamais à faire vivre leurs œuvres.

En Iran, malgré les conditions difficiles marquées par l’austérité et les sanctions, les artistes, en particulier les femmes, font preuve d’une détermination sans faille pour continuer à créer et faire rayonner leurs œuvres. Cette année encore, le nouvel an perse est marqué par les défis et les obstacles, mais cela n’entame en rien la volonté des artistes de s’exprimer à travers leur art. Ils font preuve d’une créativité et d’une résilience hors du commun pour continuer à partager leur vision et leur talent avec le monde. Au milieu des restrictions et des contraintes, les artistes iraniens trouvent des moyens innovants de contourner les obstacles et de faire entendre leur voix. Ils refusent de se laisser abattre par les difficultés et continuent de se battre pour la liberté d’expression et la reconnaissance de leur travail.

Les célébrations du Nouvel An persan en Iran

Le mercredi 20 mars, les Iraniens célèbrent le Nouvel An persan, Norouz, qui coïncide avec l’équinoxe de printemps. Malgré les difficultés économiques causées par les sanctions et la répression du régime envers les dissidents, les artistes, en particulier les femmes, continuent de créer avec détermination.

La persistance des artistes malgré l’austérité

La fête de Norouz est traditionnellement un moment de joie et de rassemblement familial en Iran. Cependant, cette année, les célébrations sont entachées par l’austérité, la dévaluation de la monnaie et la flambée des prix. Malgré ce contexte difficile, les artistes iraniens continuent de produire des œuvres avec passion et énergie.

La quête intense de liberté

La peintre Tara Nazmalizadeh témoigne de l’effervescence artistique à Téhéran, avec de nombreuses galeries en activité et des milliers d’artistes talentueux, en particulier parmi la jeune génération. Cependant, ces artistes font face à l’isolement international et aux restrictions de voyage, qui sont encore plus contraignantes pour les femmes.

« Tout l’objectif pour moi et pour les femmes artistes iraniennes, c’est de briser les plafonds de verre »

Salimeh Moutamedi

à franceinfo

L’artiste Salimeh Moutamedi souligne la volonté des femmes artistes de repousser les limites imposées par la société, en affirmant que la créativité artistique ne peut être entravée. Leur travail artistique devient ainsi un moyen de défier la censure et les normes conservatrices de la République islamique.

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