Pass rail : Patrice Vergriete pour développer un vrai dispositif en 2025, réagit le vice-président des Hauts-de-France

Pass rail : "Je donne rendez-vous à Patrice Vergriete" pour développer un "vrai" dispositif pour 2025, réagit le vice-président des Hauts-de-France
          Le ministre des Transports a déclaré que le Pass rail ne serait pas opérationnel en 2024 à cause du refus de trois régions, dont les Hauts-de-France. "Depuis un an, il ne se passe rien, aucune discussion sérieuse avec l'État", rétorque Christophe Coulon.

Selon les déclarations du ministre des Transports, le projet du Pass rail ne verra pas le jour en 2024 en raison de l’opposition de trois régions, notamment les Hauts-de-France. Christophe Coulon, quant à lui, affirme qu’aucune avancée significative n’a été réalisée dans les discussions avec l’État depuis un an.

Christophe Coulon réagit à l’annonce de la non-mise en place du Pass rail pour 2024

Christophe Coulon, vice-président de la région Hauts-de-France en charge des mobilités, des infrastructures de transport et des ports, a réagi à l’annonce du ministre des Transports concernant le report de la mise en place du Pass rail à l’été 2024. Il a donné rendez-vous à Patrice Vergriete dès le lendemain pour discuter du développement de ce projet, qui nécessitera des financements concrets.

Le ministre des Transports a souligné que les régions Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Normandie n’avaient pas donné de réponse quant à la mise en place de ce dispositif, pointant du doigt les présidents de ces régions : Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez et Hervé Morin.

Patrice Vergriete a affirmé que si les présidents revenaient sur leur décision, le Pass rail pourrait être mis en place dès 2024. L’État serait prêt à prendre en charge 80% du coût total, estimé à 15 millions d’euros. Christophe Coulon a critiqué le fait de mettre en avant les présidents de région qui ne souhaitent pas participer au projet, soulignant qu’ils étaient tous membres des Républicains, à l’exception d’Hervé Morin.

Des discussions inexistantes avec l’État depuis un an

Christophe Coulon a également souligné le manque de dialogue avec l’État depuis un an, qualifiant le projet de Pass rail de « bricolage » de la part du nouveau ministre des Transports. Il a notamment pointé du doigt le fait que ce dispositif ne bénéficierait pas aux jeunes de la région Hauts-de-France, car il ne permettrait pas d’accéder aux transports en Île-de-France.

Selon lui, un jeune voyageant de Lille au centre de la France devrait utiliser le réseau de transports en Île-de-France et payer un supplément, car le Pass rail ne couvrirait pas ces trajets. Il a également démenti le coût annoncé par le ministre, affirmant que les jeunes de sa région pourraient payer jusqu’à 80 euros pour bénéficier d’une solution de transport illimité en Île-de-France.

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