Paris 2024: Pas de plan B pour les épreuves dans la Seine, avertit le préfet d’Ile-de-France

Paris 2024 : "Pas de plan B" pour les épreuves dans la Seine, réaffirme le préfet d'Ile-de-France
          Le préfet de la région Marc Guillaume a affirmé, mercredi, que les épreuves seront décalées si elles ne peuvent pas se tenir en raison de la qualité de l'eau du fleuve.

Selon les déclarations du préfet de la région, Marc Guillaume, faites ce mercredi, il a été annoncé que les épreuves pourraient être reportées si les conditions ne permettent pas leur déroulement en raison de la pollution de l’eau du fleuve.

Une solution en cas de pollution de la Seine pour les Jeux olympiques

Lors d’une conférence de presse, Marc Guillaume, préfet de la région Ile-de-France, a confirmé que la seule alternative en cas de pollution de la Seine pour les épreuves des Jeux olympiques (26 juillet – 11 août) serait de décaler ces épreuves de quelques jours. Il a rappelé que le comité d’organisation n’avait pas de plan B concernant la localisation de ces épreuves.

Au début du mois d’août 2023, la répétition générale de l’épreuve de natation en eau libre dans la Seine a dû être annulée en raison de seuils de qualité d’eau dépassés suite à des pluies intenses.

Les inquiétudes des athlètes

La championne olympique en titre de la spécialité, Ana Marcela Cunha, s’est dite préoccupée par la situation. Elle a exprimé ses inquiétudes quant à la possibilité que les épreuves se tiennent dans la Seine, demandant une alternative au cas où la nage dans le fleuve ne serait pas envisageable.

Marc Guillaume a répondu en affirmant que des mesures étaient prises pour que les épreuves se déroulent dans la Seine, mais en cas de difficultés, il faudrait décaler les épreuves de un ou deux jours.

Les épreuves de triathlon et de natation marathon, prévues entre le pont Alexandre-III et la tour Eiffel, restent menacées par les fortes précipitations qui pourraient dégrader la qualité de l’eau de la Seine.

Des investissements pour rendre la Seine baignable

Depuis dix ans, l’Etat et les collectivités locales franciliennes ont investi 1,4 milliard d’euros dans des travaux pour rendre la Seine baignable dans des zones définies et sécurisées. Un bassin de stockage de 50 000 m3 est en cours de construction près de la gare d’Austerlitz pour limiter les rejets d’eaux usées.

Marc Guillaume a reconnu que malgré ces efforts, il reste quelques épisodes de fortes pluies dans l’année pour lesquels les capacités de stockage pourraient ne pas suffire, tout en affirmant que l’objectif de dépolluer la Seine à 75% serait atteint.

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