Parc d’attraction dinosaures crée discorde dans l’Ain: opposants écologistes vs maire défenseur du projet

Un parc d'attraction dédié aux dinosaures crée la discorde dans l'Ain
          D'un côté les opposants et les écologistes qui dénoncent un projet qui porte atteinte à la biodiversité, de l'autre le maire qui défend un parc pédagogique et un atout touristique.

D’un côté, il y a les personnes qui s’opposent au projet et les militants écologistes qui critiquent le projet en raison de ses conséquences sur la biodiversité. De l’autre côté, le maire soutient le projet en mettant en avant son aspect pédagogique et son potentiel touristique.

Contestation contre le futur parc des dinosaures à Trévoux

À Trévoux, une ville située au nord de Lyon, dans l’Ain, un projet de parc des dinosaures suscite la contestation au sein de la commune. Prévu pour ouvrir ses portes avant l’été, ce projet divise les habitants. Un rassemblement est prévu le samedi 13 avril pour manifester contre ce parc, considéré comme un projet privé portant atteinte à l’environnement.

Parmi les opposants au projet se trouve Thomas Brail, également connu sous le nom de « défenseur des arbres », qui s’était déjà illustré en s’opposant au projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, dans le Sud-Ouest. De son côté, le maire de la commune défend le caractère pédagogique du futur parc des dinosaures, mettant en avant son attrait pour une clientèle familiale.

Des dinosaures en plastique au cœur de la polémique

Les dinosaures en plastique, mesurant jusqu’à 12 mètres de haut, sont déjà installés sur le parc de cinq hectares. Ces répliques réalistes attirent l’attention de loin. Les opposants redoutent les futures nuisances que pourraient engendrer ce parc, telles que le bruit des « cris » des dinosaures et l’afflux prévu de 100 000 visiteurs par an dans un espace naturel.

Émilie Camus, membre du collectif Non aux Dinos, dénonce un véritable saccage environnemental sur le site du futur parc. Elle met en avant la préservation d’un espace boisé, d’une zone humide abritant des espèces protégées, ainsi que d’une biodiversité riche. Les opposants craignent les conséquences de la destruction de cet écosystème sur l’avenir.

Une bataille pacifique pour empêcher l’ouverture du parc

Outre les impacts sur l’environnement, les opposants critiquent la décision d’abattre 19 arbres, considérée comme un non-respect du code de l’environnement. Le maire de Trévoux, Marc Péchoux, défend cependant le projet, assurant qu’il respecte la nature environnante. Il précise que les arbres abattus sont déjà tombés ou morts, minimisant ainsi l’impact sur la végétation.

En mars dernier, plus de 300 personnes opposées au parc avaient défilé dans la ville de Trévoux. Les contestataires promettent de continuer la lutte de manière pacifique pour empêcher l’ouverture du parc en juin. Ce projet, le quatrième du groupe Dinopédia, fait déjà l’objet de parcs similaires dans le Gard, en Lozère et dans les Pyrénées-Orientales.

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