Panthéonisation de Mélinée et Missak Manouchian confirmée par Macron : entrée au Panthéon le 21 février 2024

Les résistants Mélinée et Missak Manouchian vont entrer au Panthéon 
    (nouvelle fenêtre)
  
          Emmanuel Macron doit annoncer publiquement sa décision dimanche, mais un conseiller du chef de l'Etat a confirmé à France Inter cette panthéonisation, qui doit avoir lieu le 21 février 2024.

Selon une source proche du président Emmanuel Macron, le combattant de la résistance d’origine arménienne, Missak Manouchian, sera honoré d’une place au Panthéon. La cérémonie de panthéonisation est prévue pour le 21 février 2024, marquant ainsi la reconnaissance de son engagement et de son sacrifice pour la liberté et la justice. Cette décision témoigne de la volonté de la France de rendre hommage à ceux qui se sont battus pour des valeurs universelles et qui ont contribué à l’histoire et à l’identité du pays.

Missak Manouchian honoré au Panthéon

La décision d’Emmanuel Macron d’entrer Missak Manouchian au Panthéon a été confirmée par un conseiller présidentiel lors d’une interview sur France Inter ce samedi. Le président devrait officialiser cette décision ce dimanche, à l’occasion du 83e anniversaire de l’Appel du 18-Juin, comme l’a indiqué Jean-Pierre Sakoun, à l’origine du comité de soutien « Manouchian au Panthéon ». La cérémonie de panthéonisation est prévue pour le 21 février 2024, soit 80 ans après l’exécution de Missak Manouchian. Son épouse, Mélinée, elle aussi résistante, sera également honorée.

Le parcours de Missak Manouchian

Missak Manouchian, résistant d’origine arménienne, a été arrêté le 16 novembre 1943 et exécuté le 21 février 1944 avec 21 autres résistants au Mont-Valérien, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Après avoir fui le génocide arménien en 1915, il a formé le « groupe Manouchian », composé de résistants étrangers proches du Parti communiste français (PCF), l’un des mouvements armés les plus actifs de la Résistance.

Sa femme, Mélinée, également rescapée du génocide arménien, repose au cimetière d’Ivry près de Paris. Elle avait rejoint la France avec son mari en 1925 et avait également pris part à la Résistance. Avant son exécution, Missak Manouchian lui a écrit une lettre émouvante : « Bonheur à ceux qui vont nous suivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut