Orano perd permis exploitation gisement uranium Niger

Nucléaire : le Niger retire au groupe français Orano le permis d'exploitation d'un grand gisement d'uranium
          Le régime militaire de Niamey avait fixé un ultimatum à l'entreprise française pour lancer des travaux sur place, ce qu'elle affirme pourtant avoir entrepris.

Le gouvernement militaire de Niamey avait donné un délai impératif à la société française pour démarrer les travaux sur le terrain, bien que celle-ci affirme avoir déjà commencé.

Retrait du permis d’exploitation d’un important gisement d’uranium au Niger

Le groupe français Orano a vu son permis d’exploitation d’un important gisement d’uranium au Niger être retiré par les autorités du pays. Cette décision intervient dans un contexte de tensions entre Paris et le régime militaire de Niamey, qui souhaite revoir en profondeur le système d’exploitation des matières premières sur son sol par des compagnies étrangères.

Le ministère français de l’Economie a assuré que la sécurité d’approvisionnement du pays n’est pas menacée, le gisement en question n’étant pas critique. Il s’agit du site d’Imouraren, situé dans le nord du Niger, l’un des plus grands gisements d’uranium au monde, avec des réserves estimées à 200 000 tonnes.

Prévue pour débuter en 2015, l’exploitation du gisement a été retardée en raison de la chute des prix de l’uranium sur le marché mondial après la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011. Le Niger avait fixé une deadline au 19 juin pour qu’Orano entame des travaux d’exploitation sur place. Selon la compagnie française, les infrastructures du gisement ont été réouvertes depuis le 4 juin 2024 pour accueillir les équipes de construction et faire avancer les travaux.

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