Quelles sont les raisons derrière la violence des orages qui ont frappé le mercredi 1er mai en soirée ? C’est la question que de nombreux experts se posent afin de comprendre l’ampleur des dégâts causés par ces phénomènes météorologiques. En effet, les tempêtes qui ont éclaté ce jour-là ont provoqué des ravages importants, laissant de nombreuses personnes sans abri et causant des perturbations majeures dans les régions touchées. Les spécialistes cherchent à déterminer les facteurs qui ont contribué à l’intensité de ces orages, afin de mieux prévenir de tels événements à l’avenir.
Les orages exceptionnels du 1er mai
La nuit du mercredi 1er mai a été marquée par des orages d’une intensité inhabituelle. Ces orages étaient de type supercellulaire. Contrairement à un orage classique où le courant d’air chaud montant est contré par le courant d’air froid descendant, les orages supercellulaires fonctionnent différemment. En effet, dans ce cas, l’air froid soulève l’air chaud, créant ainsi un phénomène auto-entretenu qui gagne en puissance. Selon Patrick Gallois, révisionniste chez Météo France, les énergies en jeu lors d’un orage supercellulaire sont bien plus importantes.
Des grêlons de taille impressionnante
Au cours de ces orages, de nombreux grêlons se sont abattus. En Côte-d’Or, des agriculteurs ont retrouvé des amas de glace impressionnants. Les orages supercellulaires sont connus pour produire des grêlons plus gros que la normale. En effet, les vents tournent et varient en intensité en fonction de l’altitude, ce qui crée un tourbillon au cœur du nuage permettant aux grêlons de grossir. De plus, les pluies sont également plus intenses lors de tels phénomènes. Malgré la fréquence élevée d’éclairs lors des orages supercellulaires, il est rare d’en observer en cette période de l’année, ceux-ci étant plus communs en été.
