Emmanuel Macron a pris la décision de réunir un conseil de défense afin d’évaluer la situation en Nouvelle-Calédonie. La devise du gouvernement, « Quoi qu’il en coûte », est au cœur de cette nouvelle initiative. En effet, le gouvernement a lancé une opération d’envergure impliquant pas moins de 600 gendarmes, parmi lesquels une centaine de membres du GIGN. Cette mobilisation témoigne de la volonté des autorités de faire face aux défis sécuritaires actuels dans la région.
Un véhicule blindé est en train d’enlever par la force les carcasses de voitures qui bloquent la route. Des engins de chantier sont en train de déplacer les véhicules les plus lourds. Pas moins de 600 gendarmes et membres du GIGN ont été mobilisés pour reprendre le contrôle d’une route cruciale qui relie le centre-ville de Nouméa à l’aéroport international de La Tontouta. Cette voie stratégique de 60 km est actuellement bloquée par 76 barrages.
Le démantèlement difficile des barrages
Les barrages qui résistent sont tenus par des bandes armées qui continuent de brûler des voitures et de se montrer de plus en plus agressifs. Dans le quartier défavorisé de Kaméré, un barrage est particulièrement difficile à démanteler, la route est jonchée d’obstacles et de débris en feu. Certains émeutiers circulent en voiture de manière provocante, montrant ainsi leur détermination à ne pas se laisser déloger facilement. La maire de Nouméa a avoué qu’il était compliqué de les déloger. Une fois les barrages sécurisés, il faudra encore nettoyer et rendre praticables ces axes routiers couverts de débris et par endroits endommagés par la chaleur.
