Le groupe, qui fait face à des difficultés financières importantes en raison de ses dettes, a décidé de choisir cette proposition plutôt que celle présentée par l’entrepreneur tchèque Daniel Kretinsky.
Le conseil d’administration d’Atos choisit l’offre de reprise d’Onepoint
Le conseil d’administration du groupe informatique Atos, fortement endetté, a décidé de retenir l’offre de reprise proposée par le consortium dirigé par l’entreprise française Onepoint, son principal actionnaire. Cette décision a été prise au détriment de l’offre présentée par l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, jugée moins favorable du point de vue de l’intérêt social de l’entreprise.
Atos a annoncé qu’il allait travailler en collaboration avec le consortium Onepoint pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière, qui sera ensuite mis en œuvre à travers une procédure accélérée dédiée d’ici juillet 2024. Cette offre bénéficie du soutien d’un grand nombre de créanciers financiers d’Atos, ce qui assure une conclusion plus certaine d’un accord définitif de restructuration financière.
Le groupe Atos, qui est un acteur clé dans la technologie des Jeux Olympiques de Paris de cet été, a indiqué qu’il avait besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 et qu’il souhaitait réduire sa dette brute de 3,2 milliards d’euros, évaluée à 4,8 milliards d’euros, pour assurer la pérennité de son activité. Après avoir échoué à acquérir les activités stratégiques du groupe en 2022 et être devenu le premier actionnaire d’Atos avec 9,9% puis 11,4% du capital fin 2023, le PDG de Onepoint, David Layani, a enfin réussi son pari de reprendre le géant informatique.
