Nouvelles plaintes dans l’affaire des violences à Notre-Dame de Bétharram

Pyrénées-Atlantiques : 40 nouvelles plaintes vont être déposées dans l'affaire des violences sexuelles à Notre-Dame de Bétharram
          Le porte-parole du collectif de victimes, annonce qu’il va déposer de nouvelles plaintes d’anciens élèves de l’internat catholique., pour des accusations de violences physiques et d’agressions sexuelles.

Le représentant des victimes regroupe des témoignages de anciens élèves de l’internat catholique qui dénoncent des actes de violence physique et d’agression sexuelle. Il prévoit de déposer de nouvelles plaintes pour que justice soit faite et que les coupables soient punis. Ces victimes bravent le silence et la peur pour révéler les traumatismes qu’elles ont subis pendant leur scolarité. Le collectif espère ainsi mettre en lumière ces crimes et faire en sorte que de tels actes ne se reproduisent plus dans les institutions éducatives.

Nouvelles plaintes déposées dans l’affaire des violences sexuelles à Notre-Dame de Bétharram

Un total de 40 nouvelles plaintes vont être déposées dans l’affaire des violences sexuelles à Notre-Dame de Bétharram, à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). Ces nouvelles plaintes viennent s’ajouter aux 33 déjà déposées, comme l’a rapporté France Bleu Béarn Bigorre le vendredi 12 avril.

Ces nouvelles plaintes proviennent d’anciens élèves de l’internat catholique de l’institution privée. Selon les informations relayées par France Bleu, la moitié d’entre elles concerne des faits à caractère sexuel. Les autres témoignages font état de violences physiques. Les faits remontent principalement aux années 1980-1990, cependant les nouvelles accusations d’agressions sont plus récentes, concernant les années 2000.

La nécessité d’affronter ensemble cette situation

Pour Alain Esquerre, ancien élève de l’établissement et porte-parole du collectif des victimes, les actes dénoncés sont qualifiés d’actes de barbarie. Il mentionne des passages à tabac par un surveillant ainsi que des privations d’accès aux toilettes. Il critique vivement l’inaction de l’Église sur cette question, soulignant qu’il est essentiel de soutenir les victimes et d’affronter cette situation ensemble. Il insiste sur le fait que l’absence d’intervention montre des complicités qui perdurent. Alain Esquerre demande notamment l’ouverture des archives de l’internat et la possibilité pour les victimes de revenir à Bétharram dans un processus de reconstruction.

En décembre 2023, Alain Esquerre avait déposé 20 plaintes, auxquelles s’étaient ajouté 13 autres en février. Une enquête est en cours depuis le 1er février, menée par la gendarmerie de Pau.

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