Le jeudi 16 mai à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, une nouvelle nuit de violence débute, trois jours seulement après le début des émeutes qui ont secoué la ville. Larissa Thonon, enseignante et déléguée syndicale au Mont-Dore, est conviée à l’émission 19/20 info pour commenter la situation.
Le désordre en Nouvelle-Calédonie
La situation en Nouvelle-Calédonie est actuellement chaotique. Pendant trois nuits consécutives, des émeutiers ont mis le feu à des bâtiments et des voitures dans les rues de Nouméa. En réponse à ces actes de violence, le gouvernement a déclaré l’état d’urgence dans l’archipel et a déployé un important dispositif policier. Alors qu’une quatrième nuit de troubles débute, il semble que la situation se calme légèrement. Selon Larissa Thonon, enseignante et déléguée syndicale au Mont-Dore, les réseaux sociaux permettent aux Calédoniens de se tenir informés de la situation. « C’est le moyen qu’on a de voir ce qui se passe dans Nouméa et dans le Grand Nouméa. Il y a beaucoup de destructions », souligne-t-elle.
Les riverains tentent de compenser le manque de forces de l’ordre
D’après l’enseignante, tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie ne soutiennent pas les émeutiers. « Quand on voit les images de notre beau caillou, c’est vraiment désolant. Je pense que tous les Calédoniens sont choqués », affirme-t-elle. Malgré tout, la situation semble être un peu plus calme le jeudi 16 mai. « Il y a encore des incendies, les riverains essayent de suppléer les forces de l’ordre », constate Larissa Thonon.