La Nouvelle-Calédonie est actuellement en proie à des actes de violence en milieu urbain, tandis que les députés de l’Assemblée nationale se penchent sur une réforme constitutionnelle.
Des violences lors de la première nuit de couvre-feu à Nouméa
Un gymnase a été ravagé par un incendie, des détonations ont été entendues au loin et un groupe d’émeutiers a érigé un barrage lors de la première nuit de couvre-feu à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai. Malgré les rues désertes, quelques récalcitrants ont été signalés. Le chaos règne depuis plus de 24 heures en Nouvelle-Calédonie, avec des affrontements entre les forces de l’ordre et les indépendantistes. Plus de 70 policiers et gendarmes ont été blessés et 82 émeutiers ont été arrêtés.
La condamnation des violences par Gabriel Attal
À des milliers de kilomètres de là, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Gabriel Attal, a fermement condamné les violences. Devant les députés, il a déclaré que ces actes étaient injustifiables et ne pouvaient plus être tolérés. Il a également souligné que la solution à la crise en Nouvelle-Calédonie devait passer par le dialogue, et uniquement par le dialogue. En effet, une réforme constitutionnelle est actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale, visant à élargir le corps électoral de l’archipel.
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