Nouvelle-Calédonie : Condition de paix pour reconstruction, coût des dégâts à 1 milliard d’euros

Nouvelle-Calédonie : "La reconstruction ne pourra se faire qu'à la condition que la paix revienne durablement", estime le Medef local
          Le coût des dégâts après les émeutes est évalué à plus d'un milliard d'euros.

Les dommages causés par les émeutes ont entraîné des coûts dépassant le milliard d’euros.

La nécessité de la paix pour reconstruire en Nouvelle-Calédonie

Selon Mimsy Daly, présidente du Medef Nouvelle-Calédonie, la reconstruction ne pourra se faire que si la paix revient durablement dans l’archipel. En effet, les violences ont repris dans la nuit de dimanche à lundi suite au transfert en métropole, pour y être incarcéré, de sept figures indépendantistes, dont Christian Tein, le porte-parole de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), ce qui a créé de nouvelles tensions.

La nuit a été agitée avec l’installation de nouveaux barrages et des affrontements avec les forces de l’ordre. Un garage automobile et un grand magasin de matériels de sports ont été incendiés. Mimsy Daly souligne que malgré un semblant de calme, de nombreuses alertes persistent sur le territoire. Elle affirme que la Nouvelle-Calédonie est toujours en crise et espère un retour progressif au calme afin que la justice puisse suivre son cours. Elle estime que le véritable retour au calme se traduira par la liberté de circulation sur l’ensemble du territoire, ce qui n’est pas encore le cas actuellement.

Une Nouvelle-Calédonie en situation de faillite

Les dégâts causés par les émeutes sont estimés à plus d’un milliard d’euros selon la Chambre de commerce et d’industrie locale. Face à cette situation, la présidente du Medef appelle à un soutien de l’État car la Nouvelle-Calédonie est aujourd’hui en situation de faillite. Elle sollicite l’aide de la France pour accompagner le territoire vers la reprise économique. Mimsy Daly réclame un rétablissement total de l’ordre sur l’ensemble du territoire et souhaite que le dialogue politique puisse reprendre.

Elle constate l’absence de dialogue politique actuellement et en appelle à une reprise des discussions entre les différentes parties pour trouver une issue pour l’avenir du territoire. Concernant Christian Tein, soupçonné par les autorités d’être impliqué dans les violences, elle estime qu’il n’est pas le bon interlocuteur et appelle à la participation d’autres acteurs légitimes et démocratiques aux discussions.

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