Suite à l’instauration de l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie en raison des violentes émeutes qui ont éclaté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a pris la décision d’assigner à résidence cinq individus.
Ce qu’il faut savoir
Le gouvernement réagit fermement aux émeutes en Nouvelle-Calédonie qui ont causé la mort de quatre personnes, dont un gendarme. Le ministre de l’Intérieur a annoncé des mesures strictes, telles que des assignations à résidence et des perquisitions administratives. L’état d’urgence a été décrété pour 12 jours, avec des interdictions et le déploiement de l’armée pour assurer la sécurité. Le président de la République a annulé un déplacement pour suivre la situation de près.
Emmanuel Macron demande l’état d’urgence
Le président de la République a exigé que l’état d’urgence soit déclaré dans l’archipel. Toutes les violences seront sévèrement réprimées pour rétablir l’ordre républicain, a souligné l’Elysée.
Renforts en Nouvelle-Calédonie
Environ 1 800 policiers et gendarmes sont déjà présents en Nouvelle-Calédonie, et 500 agents supplémentaires sont en route pour renforcer les effectifs, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
Appel au calme et à la raison
Les principaux partis politiques de l’archipel, qu’ils soient indépendantistes ou non, ont appelé à la sérénité et au dialogue pour résoudre la crise actuelle. Ils soulignent l’importance de la résilience collective face à la situation.
Adoption de la réforme par l’Assemblée nationale
Malgré l’opposition de la gauche, l’Assemblée nationale a voté en faveur de la réforme constitutionnelle controversée sur le corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Le texte a été adopté par 351 voix pour et 153 contre.