En Nouvelle-Calédonie, une mobilisation de 2 700 membres des forces de l’ordre a été déployée afin d’essayer de mettre un terme aux violences qui sévissent sur le territoire. Ces événements ont causé la mort de cinq individus depuis le lundi 13 mai, parmi lesquels figurent deux gendarmes.
Situation tendue à Nouméa
Des soldats ont été envoyés à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) pour faire face aux violences qui secouent la région. La police est déployée devant les sites sensibles comme l’aéroport, tandis que les gendarmes sont postés aux barrages des émeutiers. Environ 2 700 membres des forces de l’ordre ont été mobilisés pour rétablir l’ordre, avec l’imposition d’un couvre-feu, la mise en place de l’état d’urgence et des convois de véhicules blindés dans les rues. Malgré ces mesures, la ville de Nouméa était encore, jeudi 16 mai, recouverte de cendres et de fumée, créant une atmosphère pesante pour les habitants.
Plus de 200 personnes arrêtées
La situation semble se calmer dans la nuit de jeudi à vendredi, mais de nombreux habitants restent éveillés pour la quatrième nuit consécutive. Depuis lundi, cinq personnes ont perdu la vie, dont deux gendarmes. L’un d’eux a été accidentellement tué par balle jeudi matin, tandis qu’un autre, âgé de 22 ans, a été touché à la tête et est décédé mercredi. Les forces de l’ordre ont procédé à plus de 200 interpellations et ont placé en résidence surveillée 10 dirigeants de la mouvance indépendantiste la plus radicale.
