Nina Bouraoui parle du décès de son père dans « Grand Seigneur »

Littérature : "Pour moi, mon père n’allait pas mourir" confie Nina Bouraoui, autrice de "Grand Seigneur"
          L’écrivaine Nina Bouraoui, qui écrit depuis 30 ans, est l’invitée des 5 dernières minutes du 12/13 info, mardi 27 février. Elle y présente son dernier livre, "Grand Seigneur", où elle parle du décès de son père.

Nina Bouraoui, écrivaine expérimentée avec trois décennies de carrière littéraire à son actif, était récemment l’invitée spéciale des 5 dernières minutes du journal télévisé 12/13 info, le mardi 27 février. Elle y a eu l’occasion de présenter son tout dernier ouvrage intitulé « Grand Seigneur », dans lequel elle aborde avec une grande sensibilité le thème du décès de son père. Au cours de cette entrevue, l’auteure a partagé son processus d’écriture, ses sources d’inspiration et les émotions qui l’ont animée lors de la création de ce roman poignant.

Une nouvelle publication de Nina Bouraoui

L’écrivaine franco-algérienne Nina Bouraoui vient de sortir son dernier livre, intitulé Grand Seigneur (JC Lattès), où elle explore sa relation avec son défunt père. Elle confie : « Pour moi, mon père n’allait pas mourir ». En racontant l’histoire de son père et de son agonie à l’hôpital Jeanne-Garnier, elle se rend compte qu’elle raconte une histoire universelle : celle de la perte d’un père, et de la confrontation à la mort. Pour Nina Bouraoui, qui a dû quitter l’Algérie à l’âge de 14 ans, c’est son père qui lui a transmis sa passion pour l’écriture. « Son activité, l’écriture, était une activité masculine, virile, il fallait que je me l’approprie », se remémore-t-elle.

Nina Bouraoui réagit au discours de Judith Godrèche aux César

Interrogée sur le discours de Judith Godrèche lors de la cérémonie des César, Nina Bouraoui salue le courage de l’actrice qu’elle trouve « très courageuse et très seule ». Elle souligne que lorsqu’il est question d’abus envers les femmes, on a souvent tendance à remettre en cause leur parole, à les accuser de mentir ou d’être à l’origine des violences subies. Pour Nina Bouraoui, c’est une des formes les plus violentes de violence.

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