Le maire écologiste de Pointe-à-Pitre, qui avait précédemment exprimé ses inquiétudes quant à la sécurité dans sa ville en la qualifiant de « coupe-gorge », a exprimé sa satisfaction quant à la décision de mettre en place un couvre-feu pour les mineurs. Cette mesure est également soutenue par des maires de droite en France métropolitaine. Après l’exemple de Robert Ménard à Béziers, Christian Estrosi envisage également de réinstaurer un couvre-feu pour les mineurs dans sa ville de Nice.
Doit-on interdire aux mineurs de sortir le soir pour assurer leur sécurité ?
La question a été posée par Christian Estrosi, le maire de Nice (Alpes-Maritimes), le mardi 23 avril. Il propose de mettre en place un couvre-feu pour les moins de 13 ans voire les moins de 16 ans dans certaines zones. Cette initiative a été bien accueillie par les habitants.
Instauration du couvre-feu pour les mineurs à Béziers
L’été dernier, des violences urbaines ont éclaté à Nice après la mort de Nahel. De nombreux mineurs, certains âgés de 14 ans, ont été appréhendés. Christian Estrosi déclare que la police arrête régulièrement des jeunes entre 14 et 16 ans qui sont relâchés par les magistrats dans les 24 à 48 heures. À Béziers (Hérault), le couvre-feu a été mis en place le lundi 22 avril à 23h dans le centre-ville et dans certains quartiers sensibles. Plusieurs associations ont contesté cette mesure auprès des autorités pour demander l’annulation de l’arrêté du maire. Selon elles, cette décision doit être légalement justifiée, faute de quoi elle devrait être annulée, comme cela a été le cas à Béziers en 2018.
