Le promoteur immobilier se retrouve dans une situation délicate, ayant déjà dû se séparer de 400 employés en seulement dix-huit mois. Face à cette crise, il a pris la décision de mettre en place un plan social important. La directrice générale du groupe a souligné la difficulté de cette décision, qui a dû être prise pour assurer la survie de l’entreprise.
Une crise qui touche le premier promoteur immobilier français
La crise de la construction frappe de plein fouet Nexity, le premier promoteur immobilier en France. En effet, l’entreprise a annoncé un plan social important avec la suppression de 502 postes, s’ajoutant aux 400 départs déjà enregistrés au cours des derniers dix-huit mois. Véronique Bédague, directrice générale de Nexity, a déclaré que cette décision, en tant que dirigeante, n’était pas facile à prendre.
Des défis multiples pour le secteur de la construction
Comme ses concurrents, Nexity est confronté à plusieurs défis majeurs. D’une part, on observe une augmentation des coûts des chantiers et des réglementations environnementales de plus en plus strictes. D’autre part, la hausse des taux d’intérêt et la suppression de certains dispositifs fiscaux ont également eu un impact négatif sur le secteur. Cette conjonction de facteurs a entraîné une baisse significative de la demande de construction. Selon le syndicaliste Emmanuel Brie, l’État aurait dû apporter un meilleur soutien au secteur de la construction, soulignant que le gouvernement a priorisé d’autres secteurs au détriment du logement en réduisant les aides publiques. À la fin de l’année 2023, le nombre de logements commercialisés avait chuté d’un tiers par rapport à l’année précédente.
